Actualite et Evenements

Contexte et enjeux de la 2ème assemblée du Synode pour la famille

Contexte et enjeux de la 2ème assemblée du Synode pour la famille

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Le Pape François a convoqué deux Synodes sur le thème de la famille, un Synode extraordinaire en 2014 et un Synode ordinaire en 2015.
La troisième Assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques, sur le thème « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation » a eu lieu du 5 au 19 octobre 2014.
La XIVème Assemblée Générale ordinaire sur le thème « La vocation et la mission de la famille dans l’Eglise et le monde contemporain » se tiendra les 4-25 octobre 2015.
Pour aller plus loin, consulter :
Le dossier Synode sur la famille du site portail de l’Eglise catholique en France.
Les infos du Vatican : Le blog « Vatiblog Synod 2015 » a été mis en ligne sur le site du Bureau de presse du Saint-Siège. On pourra y trouver les directs vidéo de certains évènements et des conférences de presse, ainsi que des interviews, articles etc…. répartis par langues.
Le rapport final, La Croix – La Documentation catholique

Vidéo : L’Eglise en dialogue    Contexte et enjeux du Synode sur la famille

En lien avec le blog Jeunes cathos, Oranne de Mautort, directrice adjointe du service national Famille et Société à la Conférence des évêques de France, met en perspective le contexte et les enjeux de la 2ème assemblée du Synode pour la famille. https://blog.jeunes-cathos.fr/

Prière pour le Synode sur la famille

Famille

Les cloches ont sonné le 15 août pour les chrétiens d’Orient

Les cloches ont sonné le 15 août pour les chrétiens d’Orient

Cloche qui sonneEn ce 15 août à midi, 73 diocèses de France,  23 abbayes et sanctuaires et 26 diocèses dans 13 pays étrangers sur 3 continents ont fait résonner les cloches pour transmettre un même message d’espoir aux chrétiens d’Orient persécutés ou ayant fui devant le groupe État islamique.

A cette occasion,  il peut être bon de relire la lettre que le pape François leur adressait le 23 décembre 2014. À la veille de Noël, le Souverain Pontife souhaitait manifester son soutien à l’égard de communautés très éprouvées, en particulier par les exactions de l’organisation État islamique. Il y livre un vibrant plaidoyer pour le dialogue interreligieux:

LETTRE du PAPE FRANCOIS AUX CHRETIENS D’ORIENT

Chers frères et sœurs,

« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toute notre tribulation, afin que, par la consolation que nous-mêmes recevons de Dieu, nous puissions consoler les autres en quelque tribulation que ce soit » (2 Co 1, 3-4).

Ces paroles de l’apôtre Paul me sont venues à l’esprit quand j’ai pensé à vous écrire, frères chrétiens du Moyen-Orient. Je le fais à l’approche de Noël, sachant que pour beaucoup d’entre vous, aux chants de Noël se mêleront les larmes et les soupirs. Cependant, la naissance du Fils de Dieu dans notre chair humaine est un ineffable mystère de consolation : «La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, s’est manifestée » (Tt 2, 11).

L’affliction et la tribulation n’ont malheureusement pas manqué dans un passé même récent du Moyen-Orient. Elles se sont aggravées ces derniers mois à cause des conflits qui tourmentent la région, mais surtout du fait d’une plus récente et préoccupante organisation terroriste, de dimensions autrefois inimaginables, qui commet toutes sortes d’abus et de pratiques indignes de l’homme, en frappant de manière particulière certains d’entre vous qui ont été chassés de façon brutale de leurs propres terres, où les chrétiens sont présents depuis les temps apostoliques.

En m’adressant à vous, je ne peux pas oublier non plus d’autres groupes religieux et ethniques qui subissent également la persécution et les conséquences de ces conflits. Je suis quotidiennement les nouvelles de l’immense souffrance de beaucoup de personnes au Moyen-Orient. Je pense spécialement aux enfants, aux mères, aux personnes âgées, aux personnes déplacées et aux réfugiés, à tous ceux qui souffrent de la faim, à ceux qui doivent affronter la rigueur de l’hiver sans un toit sous lequel se protéger. Cette souffrance crie vers Dieu et fait appel à l’engagement de tous, à travers la prière et toutes sortes d’initiatives. A tous, je veux exprimer ma proximité et ma solidarité ainsi que celles de l’Église, et offrir une parole de consolation et d’espérance.

Chers frères et sœurs, qui avec courage rendez témoignage à Jésus en votre terre bénie par le Seigneur, notre consolation et notre espérance c’est le Christ lui-même. Je vous encourage donc à rester attachés à Lui, comme les sarments à la vigne, certains que ni la tribulation, ni l’angoisse, ni la persécution ne peuvent vous séparer de Lui (cf. Rm 8, 35). Puisse l’épreuve que vous traversez fortifier la foi et la fidélité de vous tous !

Je prie pour que vous puissiez vivre la communion fraternelle à l’exemple de la première communauté de Jérusalem. L’unité voulue par notre Seigneur est plus que jamais nécessaire en ces moments difficiles ; c’est un don de Dieu qui interpelle notre liberté et attend notre réponse. Que la Parole de Dieu, les Sacrements, la prière et la fraternité nourrissent et renouvellent continuellement vos communautés.

La situation dans laquelle vous vivez est un appel fort à la sainteté de vie, comme l’attestent saints et martyrs de toute appartenance ecclésiale. Je me souviens avec affection et vénération des Pasteurs et des fidèles auxquels, ces derniers temps, a été demandé le sacrifice de la vie, souvent pour le seul fait d’être chrétiens. Je pense aussi aux personnes séquestrées, parmi elles des Évêques orthodoxes et des prêtres de divers rites. Puissent-ils retourner bientôt sains et saufs dans leurs maisons et dans leurs communautés. Je demande à Dieu que tant de souffrance unie à la croix du Seigneur donne de bons fruits pour l’Église et pour les peuples du Moyen-Orient.

Au milieu des inimitiés et des conflits, la communion vécue entre vous en fraternité et simplicité est signe du Royaume de Dieu. Je suis heureux des bonnes relations et de la collaboration entre les Patriarches des Églises Orientales catholiques et ceux des Églises Orthodoxes ; comme aussi entre les fidèles des diverses Églises. Les souffrances endurées par les chrétiens apportent une contribution inestimable à la cause de l’unité. C’est l’œcuménisme du sang, qui demande un abandon confiant à l’action de l’Esprit Saint.

Puissiez-vous toujours rendre témoignage à Jésus à travers les difficultés ! Votre présence même est précieuse pour le Moyen-Orient. Vous êtes un petit troupeau, mais avec une grande responsabilité en cette terre, où est né et où s’est répandu le christianisme. Vous êtes comme le levain dans la pâte. Avant même beaucoup d’œuvres de l’Église dans les domaines éducatif, sanitaire ou d’assistance, appréciées par tous, la richesse la plus grande pour la région, ce sont les chrétiens, c’est vous. Merci de votre persévérance !

Votre effort pour collaborer avec des personnes d’autres religions, avec les juifs et avec les musulmans, est un autre signe du Royaume de Dieu. Le dialogue interreligieux est d’autant plus nécessaire que la situation est plus difficile. Il n’y a pas d’autre voie. Le dialogue fondé sur une attitude d’ouverture, dans la vérité et dans l’amour, est aussi le meilleur antidote à la tentation du fondamentalisme religieux, qui est une menace pour les croyants de toutes les religions. Le dialogue est en même temps un service à la justice et une condition nécessaire pour la paix tant désirée.

La plupart d’entre vous vit dans un milieu à majorité musulmane. Vous pouvez aider vos concitoyens musulmans à présenter avec discernement une image plus authentique de l’Islam, comme le veulent beaucoup d’entre eux, lesquels répètent que l’Islam est une religion de paix qui peut s’accommoder du respect des droits humains et favoriser la cohabitation entre tous. Ce sera un bien pour eux et pour la société tout entière. La situation dramatique que vivent nos frères chrétiens en Irak, mais aussi les yazidis et les membres d’autres communautés religieuses et ethniques, exige une prise de position claire et courageuse de la part de tous les responsables religieux, pour condamner de façon unanime et sans aucune ambigüité ces crimes et dénoncer la pratique d’invoquer la religion pour les justifier.

Bien-aimés, presque tous, vous êtes des citoyens natifs de vos pays et vous avez pour cela le devoir et le droit de participer pleinement à la vie et à la croissance de votre nation. Dans la région, vous êtes appelés à être artisans de paix, de réconciliation et de développement, à promouvoir le dialogue, à construire des ponts, selon l’esprit des Béatitudes (cf. Mt 5, 3-12), à proclamer l’Évangile de la paix, ouverts à une collaboration avec toutes les autorités nationales et internationales.

Je désire vous exprimer de manière particulière mon estime et ma gratitude, très chers frères Patriarches, Évêques, Prêtres, Religieux et sœurs Religieuses, qui accompagnez avec sollicitude le chemin de vos communautés. Comme elle est précieuse la présence et l’activité de celui qui s’est consacré totalement au Seigneur et le sert dans les frères, surtout les plus nécessiteux, en témoignant sa grandeur et son amour infini ! Comme elle est importante la présence des Pasteurs aux côtés de leur troupeau, surtout dans les moments de difficultés !

A vous, jeunes, j’envoie une accolade paternelle. Je prie pour votre foi, pour votre croissance humaine et chrétienne, et pour que vos meilleurs projets puissent se réaliser. Et je vous le répète : « N’ayez pas peur ni honte d’être chrétiens. La relation avec Jésus vous rendra disponibles pour collaborer sans réserve avec vos concitoyens, quelle que soit leur appartenance religieuse » (Exhort. ap. Ecclesia in Medio Oriente, n. 63).

A vous, personnes âgées, je fais parvenir mes sentiments d’estime. Vous êtes la mémoire de vos peuples ; je souhaite que cette mémoire soit semence de croissance pour les nouvelles générations.

Je voudrais encourager tous ceux d’entre vous qui œuvrent dans les domaines très importants de la charité et de l’éducation. J’admire le travail que vous faites, spécialement à travers les Caritas et avec l’aide des organisations caritatives catholiques de divers pays, en aidant chacun sans préférence. A travers le témoignage de la charité, vous offrez le soutien le plus valable à la vie sociale et vous contribuez aussi à la paix dont la région a faim comme de pain. Mais aussi, dans le domaine de l’éducation l’avenir de la société est en jeu. Comme l’éducation à la culture de la rencontre, au respect de la dignité de la personne et au respect de la valeur absolue de chaque être humain est importante !

Bien-aimés, même si vous êtes peu numériquement, vous êtes protagonistes de la vie de l’Église et des pays dans lesquels vous vivez. Toute l’Église vous est proche et vous soutient, avec grande affection et estime pour vos communautés et votre mission. Nous continuerons à vous aider par la prière et avec les autres moyens disponibles.

En même temps, je continue à exhorter la communauté internationale à répondre à vos besoins et à ceux des autres minorités qui souffrent ; en premier lieu, en promouvant la paix à travers la négociation et le travail diplomatique, en cherchant à contenir et arrêter le plus tôt possible la violence qui a causé déjà trop de dégâts. Je réitère la plus ferme condamnation des trafics d’armes. Nous avons plutôt besoin de projets et d’initiatives de paix, pour promouvoir une solution globale aux problèmes de la région. Pendant combien de temps le Moyen-Orient devra-t-il encore souffrir à cause du manque de paix ? Nous ne pouvons pas nous résigner aux conflits comme si un changement n’était pas possible ! Dans le sillage de mon pèlerinage en Terre Sainte et de la rencontre de prière qui s’en est suivie, au Vatican, avec les Présidents israélien et palestinien, je vous invite à continuer de prier pour la paix au Moyen-Orient. Que celui qui a été contraint à laisser ses propres terres, puisse y retourner et y vivre dans la dignité et dans la sécurité. Puisse l’assistance humanitaire s’accroître, en mettant toujours au centre le bien de la personne et de chaque pays dans le respect de sa propre identité, sans faire passer avant d’autres intérêts. Que l’Église tout entière et la communauté internationale deviennent toujours plus conscientes de l’importance de votre présence dans la région.

Chères sœurs et chers frères chrétiens du Moyen-Orient, vous avez une grande responsabilité et vous n’êtes pas seuls à l’affronter. C’est pourquoi, j’ai voulu vous écrire pour vous encourager et pour vous dire combien votre présence et votre mission sont précieuses en cette terre bénie par le Seigneur. Votre témoignage me fait beaucoup de bien. Merci ! Chaque jour, je prie pour vous et à vos intentions. Je vous remercie parce que je sais que, dans vos souffrances, vous priez pour moi et pour mon service de l’Église. J’espère beaucoup avoir la grâce de venir personnellement vous visiter et vous réconforter. Que la Vierge Marie, la Toute Sainte Mère de Dieu et notre Mère, vous accompagne et vous protège toujours par sa tendresse. A vous tous et à vos familles, j’envoie la Bénédiction Apostolique et je vous souhaite de vivre Noël dans l’amour et dans la paix du Christ Sauveur.

Du Vatican, le 21 décembre 2014

Franciscus

 

Taizé : Plusieurs célébrations pour les 100 ans de la naissance de frère Roger

Taizé : Plusieurs célébrations pour les 100 ans de la naissance de frère Roger

100 ans de la naissance de Frère Roger

Crédits : N.N.KNA-BildCIRIC

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout au long de l’année 2015, la communauté de Taizé célèbre plusieurs anniversaires marquants.
Frère Roger est né le 12 mai 1915, dans le village suisse de Provence.
Le 10 mai 2015, à Taizé, a eu lieu une après-midi de réflexion et de prière.
Au mois d’août, la communauté fera aussi mémoire de son arrivée à Taizé, il y a 75 ans, et de son décès, le 16 août 2005.

Interview de Mgr Benoit Rivière : A Taizé, le 10 mai 2015, Mgr Benoît Rivière, évêque d’Autun, a pris part à la célébration du centenaire de la naissance de frère Roger (1915 – 2005). Il évoque la personnalité du fondateur, la place de la communauté dans la vie diocésaine et son importance pour les jeunes du monde entier.
Billet de Frère Benoit sur le blog Jeunes Cathos
Année 2015 à Taizé

Hong Kong: Des jeunes de l’aumônerie en mission humanitaire au Népal

Hong Kong: Des jeunes de l’aumônerie en mission humanitaire au Népal

SEISME AU NEPAL, des Français de Hong Kong témoignent : “Nous étions venus pour aider et c’est nous qui l’avons été !”

En mission humanitaire dans une école d’un bidonville de Katmandou, quatorze jeunes de l’aumônerie française de Hong Kong et leurs accompagnateurs ont été surpris par le séisme qui a frappé le Népal, samedi 25 avril. Après deux jours d’attente, entre anxiété et incertitude, ils sont finalement rentrés sains et saufs dans l’ex-colonie britannique. Chamboulés mais plus que jamais déterminés à aider le pays sinistré, ils racontent le tremblement de terre, la peur… et l’extraordinaire solidarité dont ils ont été les témoins.

Hong Kong Mission Népal

Lire le reportage publié dans Lepetitjournal.

Visite du Pape François à Sarajevo le 6 juin 2015

Visite du Pape François à Sarajevo le 6 juin 2015

Logo Conférence des Evêques de France

 

 

 

A quelques jours du voyage apostolique du Pape François, le 6 juin 2015, à Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine, témoignage du P. Ivan Nujic, ofm, aumônier de la Communauté catholique francophone. « La paix soit avec vous » est le thème de la visite papale.

Lire également l’entretien du P. Ivan Nujic par Radio Vatican. 

La fête de la Pentecôte

La fête de la Pentecôte

SNPLS

Service National de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle

 

 

 

 

Le Service National de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle a préparé un dossier très complet sur la fête de la Pentecôte que nous recommandons particulièrement à tous les responsables en pastorale.

Vous y trouverez des informations sur :
– La célébration de la Pentecôte dans l’histoire,
– La célébration de la fête de Pentecôte,
– Des propositions de chants pour la Pentecôte,
– La Pentecôte (Étymologie, explications…),
– Fleurir la Pentecôte.

Consultez ce dossier

Christ est ressuscité !

Christ est ressuscité !

Apparition à Marie-Madeleine, fresque, 1335-1350, ég. du Pantocrator, monastère de Decani, SerbieO Christ, par ta résurrection tu ouvres à tous les humains les portes du Royaume : conduis-nous jusqu’à la gloire du Père.
– Fils du Dieu vivant, béni sois-tu !

Par ta résurrection tu as confirmé la foi de tes disciples et tu les as envoyé dans le monde : que ton Eglise à leur suite soit fidèle à proclamer la Bonne Nouvelle.
– Fils du Dieu vivant, béni sois-tu !

Par ta résurrection tu nous as réconciliés dans ta paix : donne à tous les baptisés la communion de foi et d’amour.
– Fils du Dieu vivant, béni sois-tu !

Par ta résurrection tu guéris notre humanité et tu lui donnes la vie éternelle : souviens-toi des malades.
– Fils du Dieu vivant, béni sois-tu !

Par ta résurrection tu es devenu le premier des vivants.
– Fils du Dieu vivant, béni sois-tu !

 

Prière de Taizé

Kenya : le pape prie pour les chrétiens massacrés à Garissa

Kenya : le pape prie pour les chrétiens massacrés à Garissa

Pape bénédiction pascaleApparu souriant à la loggia, le pape a introduit son message sous le signe de la joie pascale  : « L’amour a vaincu la haine, la vie a vaincu la mort, la lumière a chassé les ténèbres ! »

Mais il a évoqué ensuite,  avec tristesse et gravité,  les persécutions contre les chrétiens, priant pour la paix dans les pays du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Europe ravagés par les conflits. « À Jésus victorieux, demandons d’alléger les souffrances de tant de nos frères persécutés à cause de son nom, comme aussi de tous ceux qui pâtissent injustement des conséquences des conflits et des violences actuelles », a-t-il déclaré.

Il a mentionné particulièrement les étudiants chrétiens massacrés au Kenya le 2 avril : « Qu’une prière incessante monte de tous les hommes de bonne volonté pour ceux qui ont perdu la vie – je pense en particulier aux jeunes qui ont été tués jeudi dernier à l’Université de Garissa, au Kenya –, pour tous ceux qui ont été enlevés, pour celui qui a dû abandonner sa maison et ses affections proches. » Se tournant vers l’Afrique, il a exprimé sa préoccupation pour la Libye, le Yémen, le Nigeria, le Sud-Soudan, le Soudan et la République Démocratique du Congo.

Invitation à la prière et au jeûne le vendredi saint

Invitation à la prière et au jeûne le vendredi saint

En communion avec les chrétiens et minorités persécutés. Logo Conférence des Evêques de France Mgr Georges Pontier, Archevêque de Marseille et Président de la Conférence des Evêques de France, rappelle que “chaque année, le Vendredi Saint, les catholiques font monter vers Dieu une grande prière pour le monde”. Cette année, en ce 3 avril, il invite “les catholiques de France à se mobiliser par la prière et le jeûne pour les populations persécutées, nos frères chrétiens tout particulièrement”.

Compassion du Pape pour les chrétiens d’Orient

Compassion du Pape pour les chrétiens d’Orient

« Je suis avec un grand effroi les situations dramatiques des chrétiens dans différentes parties du monde où ils sont persécutés et tués en raison de leur foi religieuse. Je ressens la nécessité d’exprimer ma profonde proximité aux communautés chrétiennes durement frappées par une absurde violence qui ne semble pas vouloir s’arrêter ».

Extrait de la lettre du Pape aux chrétiens du Moyen-Orient le 23 décembre 2014:

« Votre présence même est précieuse pour le Moyen-Orient. Vous êtes un petit troupeau, mais avec une grande responsabilité en cette terre, où est né et où s’est répandu le christianisme. Vous êtes comme le levain dans la pâte »

 

FrançoisPape François

 

Que veut-dire le noun, symbole mis sur la page d’accueil?

Nous sommes tous des chrétiens d’Irak ! Pour la première fois depuis près de 2000 ans, il n’y a plus aucun chrétien à Mossoul. Les chrétiens d’Irak, les descendants directs des assyro-chaldéens, ont eu le choix entre la mort et l’exil, suite à l’ultimatum des fanatiques de l’EIIL.

Mais avant de leur donner le choix entre la conversion, l’impôt, la fuite ou la mort, les islamistes ont commencé par marquer toutes les maisons des chrétiens d’un ن, souvent inscrit dans un cercle. Ce symbole est en fait une lettre de l’alphabet arabe, le « noun », qui correspond au N dans l’alphabet latin, un N pour Nasrani (nazaréen), le terme péjoratif désignant les « adepte du Nazaréen », les chrétiens, dans le Coran. Il est maintenant un symbole

Dans le monde entier, cette lettre arabe dénonce le massacre des chrétiens en Irak. Cette initiative, lancée par une Française de 19 ans, est reprise en France par beaucoup de personnalités politiques.