Mgr Robert Poinard« Venez à l’écart, dans un lieu désert et reposez-vous un peu  »  (Marc 6,31)

Les vacances estivales sont certainement le meilleur moment pour s’interroger sur le sens du mot « repos ».

Dans l’Ecriture Sainte il existe plusieurs mots pour exprimer la notion de repos. Retenons-en simplement deux. La racine shavat signifie arrêter un travail pour se reposer : on se repose lorsqu’on cesse une activité, un travail ayant entraîné une certaine fatigue. La fatigue peut-être physique mais aussi mentale. C’est donc un retour au calme, à la paix intérieure, à la tranquillité du corps et de l’esprit après un temps d’agitation physique ou intérieure.

Ajoutons que la confiance est un facteur indispensable pour bénéficier d’un véritable repos qui devient alors source de sérénité profonde. Nombreux sont ceux qui aujourd’hui recherchent ce repos par toutes sortes de pratiques plus ou moins spirituelles ou sportives comme le yoga, C’est à partir de cette même racine qu’est construit le mot Shabat qui signifie le jour du repos hebdomadaire. Nous pouvons lire dans le livre de la Genèse (ch. 2, verset 2) : « Le septième jour, Dieu se reposa de toute l’œuvre qu’il avait faite. Dieu bénit ce jour et le consacra comme un jour à part car ce jour-là  il s’était reposé. » Puis au livre de l’Exode (Ex. 20.11).: « souviens-toi du jour du Shabat pour le sanctifier : tu travailleras six jours mais le septième jour, c’est le Shabat du Seigneur ton Dieu. Tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui habite chez toi, car en six jours Dieu a fait le ciel, la terre et la mer et tout ce qui s’y trouve et il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi Dieu a béni et sanctifié ce jour. »

Prendre des vacances, n’est-ce pas rompre avec les occupations habituelles, s’éloigner pour prendre du recul, goûter un certain délassement ? Mais vacances et repos ne sont pas toujours synonymes ! Voici quelques pistes de réflexion tirées de la Parole de Dieu.

L’homme est à la recherche du repos notamment après le travail mais aussi après la guerre
« Voici que toute la terre est tranquille et en repos  » (Za 1,11).
« Le peuple épargné par le glaive va bientôt goûter le repos  » (Jr 31,2).
Il a le souci de faire se reposer celui qui est fatigué
« Voici un lieu de repos, faîtes se reposer celui qui est épuisé  » (Is 28,12).
« Venez à l’écart, vers un lieu désert  » recommande Jésus à ses fidèles disciples harassés. En effet « les gens allaient et venaient nombreux  » et ils n’avaient même pas le temps de manger » ! (Mc 6,31s).
L’homme ne trouve pas toujours le repos auquel il aspire
Jérémie, accablé par sa mission « ne trouve pas de repos  » (Jr 45,3).
Jésus Lui-même, comme les prophètes, « n’a pas où reposer la tête  » (Mt 8,20 / Lc 9,58).
Job se plaint de n’avoir «  ni calme, ni tranquillité, ni repos ».
Quant à Jérusalem, «  elle ne trouve pas de repos  » (c’est-à-dire une stabilité de situation face à ses ennemis – Lm 1,3).
Mais Dieu veille à ce que ses enfants trouvent des lieux de repos.
« Dis-moi, toi que mon cœur aime où tu fais paître ton troupeau, où tu le fais reposer à midi… » (Ct 1,7).
« Il me fait reposer près des verts pâturages, Il me conduit vers les eaux tranquilles » (Ps 23,2).
Le « lieu de repos  » est un lieu choisi par le Seigneur : « lieu choisi par le Seigneur votre Dieu pour y faire demeurer Son Nom…  » (Dt 12,11).
Dieu aussi cherche un « lieu de repos » : « Quelle maison allez-vous me bâtir, dit le Seigneur, et quel sera le lieu de mon repos ? » 

Quelles sont finalement les conditions d’un vrai repos ?

N’est-ce pas, aujourd’hui comme hier dans la Bible, de pouvoir trouver un endroit adéquat à l’écart de toute agitation ? Le judaïsme est une formidable école car c’est une religion du temps, avec un rituel tendant à la sanctification du temps : « Chaque heure est unique et infiniment précieuse » (Abraham Heschel, « Les bâtisseurs du temps »).
Le temps offert à Dieu est rythmé par un certain nombre de fêtes pour le Seigneur dont le Shabbat, signe d’Alliance avec Dieu, qui est la fête la plus importante des fêtes juives. La sanctification du repos se vit dans la prière, personnelle et communautaire, à la Synagogue dans la rencontre fraternelle avec les autres membres de la communauté, mais également dans  le rituel familial, et l’étude de la Parole de Dieu. « Faire Shabbat » c’est savoir se déposséder des biens matériels, apprendre à faire sa place à Dieu, à se défaire de l’ illusion que l’on peut dominer les êtres et les choses. C’est l’occasion d’une ascèse qui est source d’enrichissement et de joie.
Se mettre à l’écart, pour un temps afin de se reposer, c’est refuser que le monde nous impose son rythme en rompant cette cadence d’une vie trépidante, se distancer de tous les déterminismes, les slogans qui nous assaillent, refuser toutes les formes d’esclavage moderne afin de « rendre à Dieu ce qui est à Dieu », dans la quiétude d’un lieu propice, de relations renouvelées, de découvertes, libératrices de nouveaux comportements.

Mgr Robert Poinard,

Aumônier Général


LES VERTUS D’UN PELERINAGE

Faire un pèlerinage ? C’est d’abord partir. Quitter son quotidien comme on part en voyage mais plus que cela encore. “C’est se mettre en disponibilité intérieure, par rapport à soi-même, par rapport à la vie et parfois par rapport à Dieu”, dit Jacques Nieuvarts, religieux et auteur de “La Bible nomade” (éd. Bayard).

« Je ne sais toujours pas pourquoi je suis parti, quel est le motif qui m’a lancé sur les chemins de Compostelle, mais il a fallu que je parte, c’est un besoin impérieux qui est venu », raconte un pèlerin de la route de Compostelle.
François-Xavier de Villemagne, lui, avait 36 ans lorsqu’il a pris un congé sabbatique pour rejoindre Jérusalem à pied. « J’avais besoin de changer de vie, pour échapper aux impasses dans lesquelles je m’étais fourvoyé… À ce moment de ma vie où “ça n’allait pas”, j’avais absolument besoin de réussir quelque chose de grand »… De fait, il a parcouru 6 400 km à pied en huit mois, un périple qu’il a raconté pas à pas sur un blog et rassemblé au retour dans un livre, “Pèlerin d’Orient”.

Partir pour se retrouver, pour trouver Dieu, pour accompagner des amis…

Souvent, « la plupart des pèlerins ne savent pas vraiment ce qui les pousse à partir », raconte l’historienne Adeline Rucquoi, présidente de l’Association des amis de Saint-Jacques dans une interview au magazine Pèlerin : ils disent qu’il y a longtemps qu’ils voulaient le faire. Ceux qui passent par notre association ne sont que 20% à avancer des raisons spirituelles. Mais presque tous confient avoir marché « pour se retrouver ». Au Moyen Âge, ils auraient utilisé d’autres mots : « pour trouver Dieu »
Parfois encore, on part simplement pour accompagner des amis, ou pour rendre service comme Isabelle : « je suis allée à Lourdes en tant que responsable accompagnatrice d’un groupe de jeunes de 5è et de 4è. Je n’avais pas du tout envie d’y aller car je ne me sentais pas attirée et je pensais que les gens y allaient par pure superstition. Manquant d’accompagnants, je me suis lancée ! »

Pèlerin d’abord avec son corps
Pèlerinage avec son corps

 

 

 

 

L’aventure est d’abord physique. On pérégrine souvent à pied, parfois à vélo. Le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle doit être parcouru à pied pour 100 km au moins afin d’être reconnu par l’Église.

Eva, une adolescente, a parcouru le tronçon entre Roncevaux et Saint-Jacques à VTT avec un groupe d’une trentaine de jeunes durant un mois de juillet. La fatigue fait partie du challenge, le mal aux pieds, au dos, et parfois l’épuisement : « à 2 km de Saint-Jacques, mon pneu s’est déjanté, je me suis effondrée totalement sur le bord de la route ».

« Dans toutes les religions, dans le pèlerinage on met son corps dans la démarche, et cela nous rappelle que la foi, ce n’est pas cérébral, c’est tout notre être qui est pris, » explique Jacques Nieuvarts. « Même quand on prend l’avion ou le train, on découvre le lieu du pèlerinage avec ses yeux, ses oreilles. On fait des processions, on pose des gestes : on vient toucher, voir, ressentir, respirer l’air de ce lieu et se remplir de sa grâce. »

Sur les pas d’Abraham, le premier pèlerin

Abraham

 

 

 

 

Bibliste, Jacques Nieuvarts évoque ses nombreux pèlerinages en Palestine : « Ce n’est pas tant les pierres qui sont importantes, que de mettre ses pas sur le chemin qu’a parcouru le Christ, de relire les récits de l’Evangile sur les lieux où il s’est incarné. Là, les paroles bibliques reprennent une saveur profonde et ensuite, on lit la Bible avec des grains de sable dans les doigts.  Par exemple, poursuit-il, quand on va dans le désert du Néguev, vers Beersheba, on voit bien qu’on est sur ces chemins qu’a parcouru Abraham »,

Abraham, présenté comme le père des croyants et des trois grandes religions monothéistes  n’a-t-il pas commencé par répondre à l’appel de Dieu à prendre la route : « Pars, quitte ton pays et la maison de ton père, et va vers le pays que je te montrerai », rapporte le récit biblique de la Genèse. Une longue histoire sur les traces desquelles marche le pèlerin.

Des pèlerinages dans toutes les religions

Dans le judaïsme ancien, les Juifs faisaient chaque année de grands pèlerinages jusqu’au lieux importants de leur histoire sainte : au tombeau d’Abraham, à Jérusalem pour commémorer la sortie d’Egypte ou le don de la loi à Moïse.

Dans le christianisme, dès les premiers siècles, on veut revenir sur les lieux où Jésus a vécu, en particulier sur son tombeau, le “Saint-Sépulcre”. Au Moyen-Age, de nombreux pèlerinages se développent aussi autour des tombeaux ou des reliques des martyrs et des saints. Des siècles plus tard, d’autres grands pèlerinages naissent sur des lieux d’apparition de la Vierge comme Lourdes (1858) ou Fatima (1917).

Dans l’islam, faire le pèlerinage à la Mecque, en Arabie Saoudite, est un des cinq piliers de la foi. Le croyant qui en a les moyens doit accomplir le « hadj » une fois dans sa vie et y effectuer tous les rites prescrits.

On se dépouille du superflu, on s’enrichit des rencontres

marche

 

 

 

 

 

Et il s’en passe des choses sur ce chemin ! Dans le dépouillement du voyage, on va plus vite à l’essentiel, le superflu s’efface. Manger, dormir, marcher, écouter, prier… « Après quelques jours, plus question de chercher « son » assiette pour manger, raconte Eva, la pèlerine en VTT. Nous prenions la première et puis voilà. Nous dévorions les plats préparés par l’équipe intendance. Rien n’était à quelqu’un, tout était à tout le monde ».

En s’appauvrissant, le pèlerin se rend dépendant des autres. Toute rencontre a un sel particulier : avec des compagnons de route d’un jour, des pèlerins d’un autre pays, des hôtes qui ouvrent leur porte, des aubergistes. « C’est à l’image de notre vie, on se rend compte qu’on est sur une route en marche avec d’autres, avec des gens différents, on est tous embarqué sur cette route-là ».

 « A la fois solitaire et solidaire »

« Dans le pèlerinage, on est à la fois solitaire et solidaire », dit Norbert-Marie Sonnier, qui a marché huit mois sur la route de Compostelle et écrit Le Psautier du pèlerin.

A Lourdes, lieu de pèlerinage catholique où affluent les malades et les personnes handicapées, les jeunes sont appelés à aider les plus faibles, à pousser les fauteuils roulants et porter les brancards, une expérience qui les transforme. « Ils découvrent le sens du service, la joie de se donner à d’autres », dit le responsable du sanctuaire. « Ça permet de sortir de notre bulle », dit une lycéenne.

Dieu au bout du voyage ?

Et la quête religieuse du pèlerinage ? Rencontre-t-on Dieu au terme du voyage ? Les expériences sont très diverses. Comme dans toute aventure, l’événement surgit souvent dans l’inattendu, là où on ne l’attend pas.

Isabelle, qui était partie à Lourdes sans y croire, a vécu l’un des rites proposés aux pèlerins : se baigner entièrement dans une piscine, en signe de conversion, là où la vierge Marie était apparue à sainte Bernadette près des eaux du Gave. « Je me revois faire la queue, attendre sur ces bancs dehors… J’ouvrais peu à peu la porte de mon cœur à dieu, cette porte que j’avais fermée à double tour ! »

“Je me suis sentie renaître à la vie”

« Lorsque les piscinières m’ont plongée avec tant de tendresse dans cette eau froide je me suis sentie renaître à la vie, j’ai senti la tendresse de Marie ! Des larmes de joie ont jailli, il m’a fallu beaucoup de temps avant de sortir car je ne voulais pas que les jeunes me voient ainsi. Une fois sortie, les jeunes ont bien vu que quelque chose s’était passé ! Ce jour-là, j’ai compris. »

Souvent, les choses sont plus progressives : « Au terme de ma route, je me demandais s’il y aurait quelque chose », raconte Norbert-Marie Sonnier, « une illumination, eh bien non, il y avait moi-même : le “chemin” m’a permis de me réconcilier avec moi-même, de vivre une réunification intérieure profonde. »

Une expérience qui transforme tout l’être
transformation de tout l'être

 

 

 

 

« Les pèlerins ne reviennent jamais indemnes de cette quête intérieure, » assure Adeline Rucquoi

« Incapables de reprendre pied, certains repartent chaque année. D’autres deviennent hospitaliers bénévoles pour donner à leur tour ce qu’ils ont reçu sur la route ».

« A l’arrivée, J’étais triste que ça soit fini, mais en fait je me suis trompée : ça continue tous les jours. Souvent quand je suis chez moi, que j’ai envie de quelque chose, je repense à St Jacques, à la joie de se priver pour donner à l’autre.
Ça continue tous les jours parce que j’apprends à me priver de choses dont j’ai envie mais qui ne servent qu’à me rendre plus riche… mais plus riche dans le mauvais sens, c’est-à-dire extérieurement. » (Eva)

 Laisser l’ombre du vieil homme derrière soi

Norbert-Marie Sonnier a vécu la même expérience : « Dans le pèlerinage, on retrouve une simplicité de la vie, on se découvre en vérité, cela bonifie homme. Sur le chemin de St Jacques, on ne peut pas être un autre que soi : on ne peut pas jouer un personnage, c’est la vérité de l’être qui émerge. Un être est en train de renaître à la vie ».

Et de rappeler que sur la route de Compostelle, le pèlerin commence par marcher vers l’Ouest, vers le couchant, le bout du monde. « A l’aller, on a constamment son ombre devant soi. On voit la face obscure de ce qu’on est. A Compostelle, on dépose ce ‘vieil homme’ et quand on revient, on va vers l’Est et le soleil levant : on laisse l’ombre derrière soi. »

Une belle image pour évoquer aussi la quête d’un pardon, d’une purification de ses fautes. Dans la tradition musulmane, le pèlerinage à la Mecque permet l’expiation des péchés. « Dans les pèlerinages chrétiens, on ne parle plus vraiment “d’expiation” ou d’indulgence comme autrefois, mais le pèlerin a toujours besoin du pardon, de la tendresse de Dieu, de l’indulgence des autres. A Lourdes d’ailleurs, les confessionnaux sont pleins et l’on repart renouvelé ». (Jacques Nieuvarts).

Renouvelé, remis debout, épuré, recréé… Les mots varient, mais une chose est sûre : faire un pèlerinage est bien une aventure dont on revient transformé. De quoi se laisser tenter ?

Source : reussiremavie.net


TENTÉ PAR UNE RETRAITE DANS UN MONASTÈRE ?

Tenté par le silence des moines ?
Direction une belle abbaye !
Et avant de découvrir notre liste de lieux de retraite voici quelques conseils.

Monastères

 

 

 

 

 

1.  Attention, clôture ! Bon à  savoir : les monastères ne sont pas mixtes ! De ce fait, dans une abbaye de femmes, les hommes ne peuvent ni passer la clôture ni pénétrer dans les pièces communautaires, ni partager le repas des sœurs au réfectoire. Leur participation à la vie conventuelle se limite donc aux offices. Même chose pour les femmes chez les moines ! Pensez-y !

2. Un séjour en abbaye se prépare ! Il est rare que les abbayes organisent des retraites « clés en main » avec prise en charge, enseignement et animations spécifiques. Si vous voulez être suivi personnellement par un frère ou une sœur, précisez-le au monastère à l’avance. Le moine ou la moniale vous aidera à organiser vos journées pour qu’elles soient spirituellement fructueuses.

3. Quelle drôle de vie ! Vous serez étonnés : le rythme de la vie monastique ne ressemble en rien à celui de votre existence trépidante et stressante de citadin. Vous trouverez peut-être que la vie est lente, morne et répétitive ! Ne fuyez pas ! Acceptez de vous donner un peu de temps pour vous couler dans ce rythme. C’est à cette seule condition que vous comprendrez quelque chose à la vie des moines et participerez à leur quête spirituelle.

4. Silence, on prie ! Il paraît que Dieu parle dans le silence ! Laissez chez vous votre téléphone mobile, votre ordinateur portable et votre radio… et savourez enfin la paix qui se dégage du lieu.

5. Et on aide ! Vous serez sans doute logé à l’hôtellerie, dans ce cas vos repas vous seront préparés. A vous d’aider à débarrasser les table et à faire la vaisselle ! Certaines abbayes proposent des logements indépendants. A vous de voir… mais n’oubliez pas qu’un séjour dans une abbaye c’est aussi participer à la vie collective. On y fait des rencontres surprenantes !

Où aller ?

Voici des abbayes que nous avons choisies pour vous. Il y en a d’autres ! N’hésitez pas à demander des renseignements, en particulier sur la liturgie. Après tout vous n’êtes pas obligé d’aimer le chant grégorien…

Solesmes : l’abbaye est située à trois km au nord-est  de Sablé-sur-Sarthe, sur la D 22. La gare SNCF la plus proche est celle de Sablé, sur la ligne Paris-Nantes. La participation à la liturgie grégorienne reste le point fort de toute visite en ces lieux. Elle a fasciné des générations de chrétiens et de non-croyants.

Abbaye Saint-Pierre, 72300 Sablé-sur-Sarthe.
Tél. : 33(0)2 43 95 03 08 ; fax. : 33(0)2 43 95 68 79

Abbaye de Solesme

Abbaye Saint Pierre de Solesmes

 

 

 

 

 

 

Ganagobie : on accède à Ganagobie par la N 96 que longe l’autoroute A 51. L’abbaye est située à équidistance de Manosque et de Sisteron. Sur l’A 51, sortir à Pyruis-la-Brillanne. La gare est à Brillanle. Cette abbaye bénédictine organise pour des chefs d’entreprise des colloques de réflexion sur l’éthique dans l’entreprise.

Abbaye Notre-Dame : 04310 Ganagobie.
Tél. : 33(0)4 92 68 00 04  –

Sylvanès : l’abbaye de Sylvanès est située au sud de l’Aveyron au cœur du Rouergue. On y accède par l’A 75 que l’on prend jusqu’à Millau ou depuis Montpellier en remontant jusqu’à Lodève. Suivre les panneaux Abbaye de Sylvanès. Gare SNCF : Tournemire-Roquefort. À la gare, téléphoner à l’abbaye. La liturgie est célébrée en français. Chaque année voit se dérouler un festival international d’art sacré. Le centre culturel propose de nombreuses activités de formation, de production et de diffusion en musique, théâtre et arts picturaux. Des stages d’art floral liturgique, de chant ou encore des conférences théologiques complètent ces propositions.

Abbaye de Sylvanès : 12360 Camares.
Tél. : 33(0)5 65 98 20 20

Tamié : perchée à 900 mètres d’altitude, dans le massif des Bauges, Tamié et sa communauté cistercisenne perpétuent de nos jours la lecture trappiste de la règle de saint Benoît. Plusieurs mois par an, la réclusion monastique est accentuée par le tapis de neige qui l’enveloppe. L’abbaye ne se visite pas mais elle accueille les retraitants. La gare SNCF est celle d’Albertville.

Abbaye de Tamié

 

 

 

 

 

Abbaye Notre-Dame, 73200 Plancherine.
Tél. : 33(0)4 79 31 15 50 –

ET ICI TOUTES NOS ADRESSES avec notre guide des monastères

Annuaire des lieux monastiques

 

Sources :
Croire La Croix

 

 


PROPOSITIONS POUR LES JEUNES

 

L’été arrive à grand pas : vous voulez occuper vos mois de juillet et août, et vous cherchez des idées ? Pèlerinages, bénévolat, festivals, sessions, retraites…

vacances jeunes

 

 

 

 

 

 

 

Le Blog Jeunes Cathos vous fait des propositions variées pour une pause estivale inoubliable et ressourçante !

Cliquez ici et découvrez !


VACANCES ATYPIQUES

Vacances : du temps disponible. Pourquoi ne pas en consacrer quelques jours, ou une semaine ou plusieurs, à un déplacement atypique, à des activités alternatives : culturelle, spirituelle, de solidarité, de découverte, un rendez-vous avec soi-même ou avec d’autres, connus ou inconnus !
Voici quelques propositions du service de la Mission Universelle, Conférence des Évêques de France.
Bonus : Une liste de vacances atypiques pour jeunes se trouve dans le guide Partir .


Dossier réalisé par l’équipe des CCFM