Exilé injustement, condamné sans jugement et calomnié sans motif. La vie, les épreuves et les tribulations d’un homme de Dieu, Saint Nektarios d’Égine, qui supporta jusqu’au bout la haine injuste de ses ennemis tout en prêchant la Parole de Dieu sans relâche.
Près de 100 ans après sa mort, la vie du pionnier saint Nektarios d’Egine est portée pour la première fois sur grand écran. Son parcours ne cesse d’inspirer, encore aujourd’hui, d’innombrables personnes du monde entier. L’Homme de Dieu, réalisé et écrit par la Serbe Yelena Popovic est basé sur l’histoire de Saint Nektarios, un homme appelé le « prêtre des gens ordinaires » qui, malgré les nombreuses persécutions, est resté fidèle à ses convictions jusqu’au bout, se heurtant pourtant à la mentalité très conservatrice de l’époque. La distribution est composée d’acteurs de renommée internationale comme Alexander Petrov (Ice) et Mickey Rourke (The Wrestler) et des acteurs grecs : Aris Servetalis, Christos Loulis, Karyophyllia Karabetti, Nikita Tsakiroglu, Yannis Stankoglou, Tania Trypi, Martilia Svarna, Hieronymos Kaletsanos, Yannis Anastasaki…
La musique du film est composée par Zbigniew Preisner avec la participation de la musicienne et chanteuse australienne Lisa Gerrard (lauréate d’un Golden
Globe) et du maître canonnier soliste Panos Dimitrakopoulos. Zbigniew Preisner a également composé la bande sonore pour les films de Krysztof Kieslowski
(Trois Couleurs), a gagné 2 César Français et a été nominé 5 fois.
Le film a été tourné dans des lieux où saint Nektarios a véritablement vécu et travaillé, en Attique et à Égine, où il a fondé son célèbre monastère, lieu de pèlerinage pour les croyants du monde entier.
Trois dates uniquement : 10 , 13 et 14 mars 2022
L’opinion d’Emir Kusturica, réalisateur primé d’origine Serbe (Le temps des gitans (1988), Chat noir, chat blanc (1998), La vie est un miracle (2004)) sur le film :
« Dans un monde qui a répudié l’Evangile et abandonné l’idée que la vie est un processus piloté par l’inspiration et par la croyance en un ordre supérieur, le film de Yelena Popovic a quelque chose de salutaire. L’HOMME DE DIEU nous emmène sur des chemins qui nous ramènent à la voie perdue, une voie où les chutes et les errances ne sont pas une question de style mais la confirmation que la vie est tissée de contradictions dont nous ne pouvons supporter le fardeau que par la quête de Dieu. L’Occident postchrétien a trahi Dieu, s’est éloigné du sens et de l’ordre supérieur, enlisé dans la misère spirituelle. Le film de Yelena nous aide à nous plonger dans la profondeur de l’être et nous suggère que nous n’avons pas d’autre issue que de chercher notre équilibre sous le ciel de la foi. »
Emir Kusturica