Mgr Luc Ravel, archevêque de Strasbourg, a publié dans un hors-série, sa deuxième lettre pastorale sur un sujet brûlant : les abus sexuels. Il y donne le sens de sa démarche en répondant aux questions de Marc Larchet.
Les réflexions sur ces « affaires » que l’archevêque de Strasbourg entend partager « avec toute l’Église en Alsace » tournent autour d’une idée maîtresse : « elles ne sont pas derrière nous … Elles forment notre présent spirituel, elles nous interdisent de continuer dans le futur sans changer en profondeur, sans se laisser saisir à neuf par le Christ. »
Cette lettre pastorale fait écho à celle du pape François publiée le 20 août. Pour l’actuel archevêque de Strasbourg, il n’est pas trop tard, « c’est ce que je veux dire à tout le monde, quelles que soient les culpabilités ou les complicités ou la solidarité qu’il y a dans l’Eglise, il n’est pas trop tard. Evidemment rien ne guérira les victimes qui ont été blessées. Mais nous avons déjà, avec le présent, sans parler du futur, à agir, la question que je pose dans ma lettre ».
Vous pouvez lire le pdf de cette lettre en cliquant sur : Mieux vaut tard que jamais
Un document à lire qui s’adresse d’abord à l’Eglise d’Alsace, mais pourrait concerner tout autre diocèse en France ou dans le monde.