Pédophilie
« Lutter contre la pédophilie », repère pour les éducateurs.
Vincent Neymon, Secrétaire général adjoint de la CEF et Directeur de la Communication, était sur sur RCF le 21 avril 2016 ainsi que sur France Inter le 22 avril 2016.
Amoris Laetitia, nouveauté…
Le cardinal André Vingt-Trois, archevêquede Paris, Président délégué du Synode ordinaire sur la famille (2015), et Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre, ont présenté « Amoris Laetitia » (La joie de l’amour), exhortation apostolique post-synodale parue le 8 avril 2016, rédigée par le pape François, suite aux deux synodes sur la famille.
Découvrir
Témoignages d’évêques :
Au cours de l’Assemblée plénière d’automne 2016, quatre évêques ont présenté les premiers fruits d’Amoris laetitia.
Leurs interventions sont mises en ligne sur le site eglise.catholique.fr, à lire et partager.
Mgr Brunin, président du Conseil Famille et Société, s’est arrêté sur la réception de l’exhortation en France – c’est à lire ici .
Mgr Dominique Lebrun évêque de Rouen, Mgr Pascal Wintzer évêque de Poitiers, et Mgr Laurent Percerou évêque de Moulins, montrent de multiples initiatives pastorales à lire ici .
Quelques ouvrages récents :
– Chez Parole et Silence, coll. Collège des Bernardins, décembre 2016, plusieurs ouvrages dont :
Jacques de Longeaux : Sous le regard du bon Pasteur, la famille selon Amoris laetitia
Richard Escudier : Amoris Laetitia : Spiritualité matrimoniale et familiale
Marguerite Léna : Un acte d’amour : l’éducation dans Amoris laetitia
–Grandir dans l’amour, Fidélité (Ed. jésuites) : le ch. 4 d’AL avec une préface des évêques belges
– Marie-Jo Thiel, Revue d’éthique et de théologie morale n° 292, décembre 2016 « Intégrer depuis le bas : une relecture d’Amoris laetitia »
-Philippe Bordeyne, Divorcés remariés ce qui change avec François, Salvator, janvier 2017
Nouveauté de la rentrée 2016 !
l’édition présentée et annotée de La joie de l’amour est maintenant disponible en librairie. Cette édition a été réalisée sous la responsabilité du Service national Famille et Société de la Conférence des évêques de France et de la faculté de théologie du Centre Sèvres. Des théologiens de plusieurs facultés, des témoins, des mouvements y ont participé ; c’est une riche collaboration.
Vous y trouverez entre autres le texte intégral de l’exhortation ; des notes explicatives et un important glossaire ; des présentations de chaque chapitre ; une préface de Mgr Brunin et une postface de Christoph Theobald ouvrant de belles perspectives ecclésiologiques. Vous découvrirez aussi des témoignages, ils donnent un visage concret à l’amour dans la famille, avec ses joies et ses difficultés. Les questions en fin de chapitre permettent de travailler plus avant, seul ou en groupe.
Pour plus d’information, cliquer sur le Le feuillet (flyer).
Ce livre est sorti le vendredi 2 septembre 2016, chez Lessius/Fidélité. Vous le trouverez dans toutes les librairies religieuses ainsi que sur le net , en particulier sur le site editionsjesuites.com http://www.editionsjesuites.com/fr/livre-amoris-laetitia-la-joie-de-lamour-1834.html . Le code ISBN : 978-2-87356-715-6
Le prix est modique pour un tel ouvrage, 13 Euros, cela devrait permettre une large diffusion et nous comptons sur vous pour cela. Il s’agit en effet d’aider chacun et chacune à accueillir au mieux l’exhortation Amoris laetitia du pape François, et d’en vivre.
Agenda
– Pour les acteurs de la pastorale familiale :
Rencontre nationale du lundi 30 janvier 2016 – « Avec Amoris laetitia, accompagner, discerner, intégrer ». Accueil entre 9h et 9h30- envoi à 17h. Plus d’informations et dossier d’inscription à venir.
– Une journée sur Discernement et maturation des consciences, avec Amoris laetitia s’est tenue ce 17 octobre à l’Institut Catholique de Paris. Le thème a été abordé de nombreuses façons. Propos introductif Cardinal André Vingt-Trois:
« Je souhaite que ces travaux que vous commencez vous aident à mesurer l’ampleur de ce discernement, non pas simplement comme une sorte de perfectionnement du dispositif pastoral, mais comme une prise de conscience du corps ecclésial dans son entier, de l’appel qui lui est adressé de réorienter, de réajuster, de recadrer ces éléments d’actions, ces modes d’approches, ces procédures, à la lumière de la Parole de Dieu, pour vivre la situation présente sur le mode d’un discernement qui comporte deux dimensions indissociables. Aucun d’entre nous ne peut les associer pleinement mais nous devons tous en conserver perpétuellement la présence, à savoir, d’une part un discernement qui concerne la plénitude de la situation universelle de cette dimension anthropologique de l’union de l’homme et de la femme, et la constitution de la famille, et d’autre part le discernement de la situation particulière des personnes auxquelles nous avons affaire…
Dans chaque situation familiale, il se passe quelque chose entre des gens qui ont des liens affectifs historiques, familiaux, etc. très forts. Il se vit des drames, il se vit des horreurs, il se vit des aventures extraordinaires… Notre travail à nous, c’est de tendre le doigt et de dire : Dieu était là et je ne le savais pas. »
Les enregistrements audio des interventions, ainsi que quelques textes sont accessibles dès à présent sur le site de l’ICP, ici.
Clefs de lectures, par Véronique Charron, service Famille et Société, destinées aux accompagnateurs du catéchuménat :
– A la lumière d’Amoris Laetitia – Episode 1
– A la lumière d’Amoris Laetitia – Episode 2
– A la lumière d’Amoris Laetitia – Episode 3
Rappels
Voir l’Interview du Cardinal André Vingt-Trois sur l’exhortation apostolique “La joie de l’amour” et lire son analyse.
Lire le texte original sur le site du Vatican.
On le trouve en librairie (Edition Bayard-Cerf, édition de la Conférence des Evêques de France ou autres ) pour 4,5 €.
Le Vatican a rédigé lui-même une synthèse de cette longue exhortation.
Le Pape François est intervenu en juin 2016 devant le diocèse de Rome réuni pour travailler sur le thème « La joie de l’amour : le chemin des familles à Rome ». Vous pouvez lire ici le discours qu’il a prononcé à cette occasion, où il souligne quelques arrêtes du synode et de l’exhortation La joie de l’amour. Il plaide fortement pour une pastorale familiale « capable d’accueillir, d’accompagner, de discerner et d’intégrer » et développe 3 idées principales que je reprends ainsi : le respect absolu des familles telles qu’elles sont, dans leurs histoires singulières, en n’abandonnant donc personne; une pastorale de la proximité, accueillante à la complexité de la vie, refusant tout séparatisme ; la valeur du témoignage des couples âgés appelés à raconter aux plus jeunes leurs rêves et leur histoire, afin d’encourager ces derniers.
Eclairage « La joie de l’amour » par le cardinal Vingt-Trois
Synthèse d’Oranne de Mautort, Directrice adjointe du service national Famille et Société à la Conférence des évêques de France, et ses propositions.
Avant première : le Service national Famille et Société travaille à une édition annotée de l’exhortation apostolique Amoris Laetitia afin d’accompagner sa réception. Ce projet est mené en collaboration avec le Centre Sèvres-facultés jésuites de Paris, et de nombreux contributeurs. La visée de cette édition est pédagogique : aider les fidèles à rentrer dans le document, en groupe ou seuls ; et encourager les initiatives pour sa mise en œuvre. Elle sera disponible fin août chez Lessius, au prix raisonnable de 13 Euros.
L’édition annotée est destinée à un public large. Le texte de l’exhortation sera précédé d’une préface et d’une introduction générale, et suivi d’une postface, d’un glossaire et de plusieurs index. Par ailleurs chacun des neuf chapitres sera précédé d’une introduction, accompagné de notes explicatives, témoignages et questions pour l’animation.
Ressources complémentaires :
– Cahier romand, Dossier Synode sur la famille, septembre 2006 : Que n’a-t-on pas dit durant l’avant-Synode, puis pendant, et enfin après ? Désillusion […]; grandes espérances… découvrir le dossier PDF . Document transmis par la CCF de Zürich.
-Une version audio réalisée par le diocèse de Metz
Le texte est lu à plusieurs voix. Il est précieux qu’un document du magistère soit accessible de plusieurs manières. Il s’agit du texte sans les notes.
– L’intervention du cardinal Schönborn à la conférence de presse du 8 avril.
Lors de son intervention, le cardinal Schönborn, avant de parler du fond, a tenu à expliquer « à titre tout à fait personnel » la raison pour laquelle il avait lu l’Exhortation sur la famille avec « joie », « gratitude » et « émotion ». Cette analyse complémentaire du cardinal a pris une actualité particulière par sa mise en valeur par le pape François. En effet lors du vol de retour de Lesbos, le 16 avril 2016 un journaliste a posé la question : « A propos de votre exhortation apostolique, certains soutiennent que rien n’a changé par rapport à la discipline qui régit l’accès aux sacrements pour les divorcés remariés. D’autres soutiennent au contraire que beaucoup a changé et qu’il y a de nombreuses nouvelles ouvertures et possibilités. Pour un catholique qui veut savoir, quelle est la différence avec la situation précédente? »
Réponse du pape François : “Je peux répondre oui. Et point à la ligne. Mais ce serait une réponse trop courte. Je vous invite à tous de lire la présentation qu’a faite le Cardinal Schönborn, qui est un grand théologien et qui a été le secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi…et connaît bien la doctrine de l’Eglise. Dans cette présentation votre question aura sa réponse”
Regard de Mgr Olivier Ribadeau Dumas, Porte-parole de la Conférence de évêques de France, invité sur RCF le lundi 11 avril 2016.
Commentaire du P. Antoine Sondag, Directeur du Service National de la Mission Universelle de l’Eglise (SNMUE).
Extrait du Journal La Croix proposé par le P. Olivier Plichon, Recteur de Saint Louis des Français de Lisbonne.
Eclairage proposé par la CCF de Shanghaï : “La joie de l’amour”, c’est de la tendresse qui nous questionne !
Dans La joie de l’amour, François nous décale par rapport à nos attentes et nous renvoie à un questionnement intérieur, estime la psychanalyste Pascale Vidal, enseignante au Centre Sèvres – Facultés jésuites.
Pascale Vidal est psychologue et psychanalyste, en libéral, et en pédiatrie. Elle enseigne au sein de la faculté de médecine de Montpellier. Au Centre Sèvres – Facultés Jésuites de Paris, elle donne un cours intitulé “Le discours de l’Eglise sur la sexualité et la vie affective. Racines anthropologiques et ouvertures pastorales“. Pascale Vidal est mère de famille nombreuse, engagée dans différentes activités pastorales du diocèse de Montpellier.
Qu’est-ce qui vous marque dans la forme et le ton du pape François dans La joie de l’amour ?
La tendresse, la tendresse et encore la tendresse ! Le mot est utilisé une vingtaine de fois dans l’exhortation. Le pape François parle à la première personne, y compris lorsqu’il évoque le couple (§ 126). Il nous parle de façon très proche. Il nous décale par rapport à nos attentes (est-ce bien ou mal, permis ou défendu ?) pour nous renvoyer à nous-mêmes, à notre questionnement intérieur. “Où en es-tu ?”, nous demande-t-il avec beaucoup de douceur. Il nous pousse à nous interroger avec tendresse, à être tendres avec nous-mêmes car Dieu est tendre avec nous. En bon jésuite, il nous invite à discerner notre disposition intérieure et fait appel à notre liberté intérieure, sous le regard d’un Dieu qui nous aime. Voilà tout ce qui importe ! Les interprétations de la doctrine seront multiples jusqu’à ce que “l’Esprit nous conduise à la vérité entière”, nous dit-il dès le premier chapitre.
Quels thèmes vous marquent ?
Le texte est très dense. Il y a matière à réflexion à propos de la famille, du couple, du mariage, de la sexualité, de l’engendrement, de la fécondité, de l’éducation des enfants… Le pape nous dit de prendre le temps de le lire en fonction de notre situation (couples, agents de pastorale) et de nos centres d’intérêt (§ 7). Il met les familles et l’amour au centre de l’Eglise : “l’Église est une famille de familles” ( § 85). Il présente le visage d’un Dieu qui ne condamne pas mais s’invite à notre table pour instaurer un dialogue qui nous ouvre sur un apprentissage, et un cheminement avec Lui, toujours en progression. Car, à la fin, nous serons jugés sur ce que nous aurons fait de notre liberté. Ai-je écouté la loi de Dieu qui parle à mon cœur, qui interroge mes talents, et qui ne me condamne pas ?
Qu’est-ce qui vous étonne ?
Son courage quand il nous invite à commencer par une autocritique concernant les “mal-dits” de l’Eglise (§ 36) en matière de survalorisation de la procréation, de manque d’accompagnement des couples, d’un “idéal trop abstrait” du mariage. En matière d’éducation des enfants, il pousse un véritable “coup de gueule”. Il y consacre une dizaine de paragraphes et pointe l’abandon affectif, éducatif et spirituel dont sont victimes les enfants.
Il aborde sans détour la question de la sexualité (§ 147-159)…
Oui, et par un biais peu commun dans le magistère : l’érotisme ! Il consacre trois paragraphes pour réexpliquer pourquoi la sexualité des époux n’est pas et ne peut pas être l’objet de mépris. Elle est source d’émerveillement et d’embellissement pour les époux. Le mariage est un don du Seigneur qui inclut la sexualité :”Ne vous refusez pas l’un à l’autre”, rappelle-t-il en citant saint Paul (1 Co 7,5) (§ 72, 154). Le pape dénonce les manipulations et violences dont la sexualité peut être l’objet y compris dans le mariage. Elle doit être objet de conversation entre les conjoints (§ 151). La sexualité est l’occasion d’apprendre à recevoir et non pas seulement à donner.Sa manière de dénoncer tout relativisme, sans jugement, rappelant constamment l’amour de Dieu, tout en restant si proche et si “tendre” nous donne à réfléchir !
Recueilli par Gilles Donada
La Pentecôte
Ce dimanche 16 mai, l’Eglise catholique célèbre la fête de la Pentecôte. Comme les juifs, les chrétiens célèbrent cette fête cinquante jours après Pâques. C’est un jour marqué par l’acte de naissance des deux religions :
– les juifs commémorent le jour où Moïse reçoit les dix commandements,
– les chrétiens celui où les disciples de Jésus reçoivent l’Esprit-Saint, qui les pousse à annoncer que le Christ est vivant. L’ Esprit Saint grave en leur cœur une nouvelle loi, celle de l’amour. Dans le récit, il est symbolisé par les langues de feu qui se déposent au-dessus de la tête de chacun.
L’événement de la Pentecôte ne peut être compris qu’en lien avec Pâques et l’Ascension : Mort pour le salut du monde (le vendredi saint), ressuscité (le jour de Pâques) et parti rejoindre le Père (à l’Ascension), le Christ envoie aux hommes son Esprit (à la Pentecôte). C’est pourquoi cette fête clôt le temps pascal, qui dure sept semaines, et dont elle est le couronnement… Lire la suite
Le site Jeunes cathos propose un dossier complet sur le sens de la Pentecôte, sur l’Esprit-Saint, donne quelques hymnes et prières et un éclairage sur l’art et la Pentecôte.
Pour les enfants, explications, textes, et fruits de l’Esprit aujourd’hui faits pour eux par l’Eglise catholique sont disponibles en cliquant ici
A Düsseldorf, toutes les communautés linguistiques, dont la CCF de Düsseldorf se réunissent pour une messe internationale de Pentecôte à 10h. en l’église Sankt Dreifaltigkeit, Jülicher Strasse.
Carême 2016 et Triduum Pascal
Le Cardinal Francesco Montenegro (photo), Archevêque d’Agrigente (Italie) et Membre du Conseil pontifical Cor Unum a présenté le Message du Pape François pour le Carême 2016 le 26 janvier dernier. Ce message s’articule en trois points : la miséricorde à la lumière de la Parole de Dieu, les œuvres de miséricorde et enfin, la relation entre le Carême et le Jubilé. Lire le détail de cette présentation.
En chemin vers Pâques :
Eclairages
“Pendant le Carême et le temps pascal, l’Eglise nous rappelle notre baptême”, éclairage par le P. Bruno Mary, Directeur du Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle.
Portail de la Liturgie Catholique : La pénitence a-t-elle un sens ? Durant le temps du carême, nous sommes appelés à suivre le Christ qui, poussé par l’Esprit Saint, passa quarante jours dans le désert où il mena un combat spirituel dont il sortira victorieux. L’ensemble du dossier peut être téléchargé.
La pénitence et la réconciliation Ce sacrement est le signe de l´amour infini de Dieu. Le pardon de Dieu est toujours possible, si nous faisons une démarche vraiment sincère. En se reconnaissant pécheur, nous croyons que l´Amour infini de Dieu est toujours le plus fort. Le dialogue avec un prêtre est le signe efficace de la réconciliation avec Dieu et avec nos frères.
Vivre le Carême
Quelques propositions des sites de l’Eglise catholique
Narthex , Art sacré, Patrimoine, Création Comme chaque année à la même période, le site Art sacré propose de vivre le temps de Carême en compagnie des œuvres d’art.
Retraites de Carême
– Retraite dans la ville : Dans le dynamisme de l’année jubilaire de la miséricorde, à l’initiative du pape François, les Dominicains de la Province de France sont heureux de vous présenter leur nouvelle retraite de carême en ligne. – Retraite en ligne avec les Carmes Pour découvrir le message du prophète Elie. – maVocation.org : A créé une retraite en ligne avec des méditations de Mgr J. Beau, Évêque auxiliaire de Paris. – Notre-Dame du web : Propose une retraite en ligne dans la spiritualité ignacienne. – Croire.com : Propose une newsletter pour se préparer à Pâques.
Opinion : Viande ou poisson le vendredi ? En France … un inutile débat !
Nous lisons souvent dans les journaux français les contorsions gênées des administrations confrontées aux demandes alimentaires, vestimentaires et sociétales de croyants. C’est le cas pour les cantines scolaires, quand, pour légitimer des mets conformes à certaines religions, on vous assène, avec un aplomb rare, « mais on sert bien du poisson le vendredi pour les catholiques ! » Ce qui bien entendu reste à prouver, car il y a longtemps que plus aucune cantine scolaire publique ne le pratique, du moins pour des raisons religieuses ! Quand cessera-t-on, pour justifier les obligations alimentaires des religions non chrétiennes, de s’appuyer sur une coutume religieuse, non dénuée de sens ni de fondement, mais qui n’a jamais été, et ne sera jamais une règle évangélique ? Manger du poisson le vendredi n’a jamais été et ne sera jamais une condition du « salut », ni même pour se définir chrétien. Faut-il le rappeler : le Christ n’a laissé aucune consigne pratique liée à son message. Il s’est même constamment opposé aux pratiques extérieures qui accablaient les croyants sous de « pesants fardeaux ». Il a sur le sujet une parole extrêmement nette visant à libérer ses disciples d’interdits rituels ou coutumiers censés être édictés par Dieu lui-même. « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l’homme impur (…) mais les mauvais desseins qui sortent de son cœur : meurtres, débauches, vols, mensonges, injures.... » Evangile de Matthieu 15, 10-20. St Paul le reprend, avec ses mots, dans la lettre aux Romains14, 17 : « Le Royaume de Dieu n’est pas affaire de nourriture ou de boisson ! Il est justice, paix et joie dans l’Esprit Saint ! ». Les chrétiens ne se reconnaissent à aucune marque distinctive de quelque ordre que ce soit, ni alimentaire, ni vestimentaire, ni sociétale. Ceci est déjà nettement exprimé dans la lettre à Diognète, qui date du 2° siècle : « Les chrétiens ne se distinguent des autres hommes ni par le pays, ni par le langage, ni par les coutumes. Leur genre de vie n’a rien de singulier. Ils habitent les cités grecques et les cités barbares suivant le destin de chacun ; ils se conforment aux usages locaux pour les vêtements, la nourriture et le reste de l’existence… » La coutume de ne pas manger de viande le vendredi remonte à une période de chrétienté. Elle voulait favoriser le jeûne, inviter au partage, et éviter tout excès, spécialement le vendredi, jour de la passion du Christ, qui par le don de sa vie, ouvre un exemple de sacrifice, de tempérance et de solidarité. Si cette invitation est toujours encouragée par l’Eglise, notamment pour les vendredis de Carême, ce n’est pas un sacrement ! C’est un signe facultatif de dévotion et de piété qui ne s’impose à personne. Qu’il soit définitivement clair que l’Eglise n’a aucune exigence d’ordre religieux vis-à-vis des cantines scolaires, des hôpitaux, ou de n’importe quelle administration ou lieu public. Seul le respect des autres conduit à éviter toute provocation et tout excès, qu’il soit vestimentaire, alimentaire ou comportemental. Si la coutume de manger du poisson le vendredi s’est perpétuée dans certaines cantines scolaires, c’est le plus souvent pour permettre aux enfants d’en manger au moins une fois dans la semaine ! Et si cette coutume n’est plus, cela n’a évidemment aucune incidence sur la foi chrétienne. Par ailleurs, lorsqu’il est invité chez des amis d’une autre confession, un chrétien ne sera jamais gêné de manger des produits réputés « licites » pour ces croyants. Le conseil de Jésus est toujours valable, y compris dans les cantines : « Là où vous entrez et on vous accueille, mangez ce qu’on vous servira ! » Luc 10, 8. La foi chrétienne induit une religion du cœur. Les chrétiens ne se reconnaissent pas à une coutume alimentaire, aussi ancienne soit-elle, mais à la qualité de leurs relations fraternelles et à leur volonté de contribuer à la justice et à la paix : « C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres qu’on vous reconnaîtra pour mes disciples ! » Jean – 13, 35.
P. M. Clemencin , février 2016.
Le Triduum Pascal, une histoire d’amour qui ne connaît pas d’obstacle
Ces trois jours qui nous parlent de la miséricorde de Dieu et nous font entrer dans le grand mystère de la Résurrection du Christ, ont été au coeur de la catéchèse du pape François à l’audience générale de mercredi 23 mars, Place St-Pierre, à Rome. Approfondir.
Soutien aux étudiants en Irak
En partenariat avec l’Œuvre d’Orient et KTO, la Conférence des Evêques de France soutient le projet de Mgr Youssif Thomas Mirkis, archevêque chaldéen de Kirkouk et de Souleymanieh (Irak).
Le projet est de former des jeunes Irakiens pour l’avenir du pays. L’objectif est de récolter des fonds pour aider près de 400 étudiants déplacés à Kirkouk afin de leur permettre de continuer leurs études dans leur langue. Avec la progression de l’état islamique, les étudiants ont fui les régions de Mossoul, de la Vallée de Ninive et se sont retrouvés à Kirkouk, démunis de tout. Logement, accès aux soins, nourriture, fournitures scolaires : l’aide concrète est essentielle pour que ces jeunes continuent à étudier et résistent à la tentation de quitter l’Irak. Pour Mgr Mirkis, il est vital que les jeunes restent et se forment pour l’avenir du pays. Mgr Mirkis a conçu ce projet pour que les étudiants puissent garder l’Espérance et devenir, plus tard, les cadres qui aideront à reconstruire un pays en plein chaos.
Ce projet représente un budget global de 1 140 000 € et assurera la scolarité complète de ces étudiants. Intitulé L’Église de France soutient les étudiants en Irak , le programme s’inscrit dans un partenariat entre l’Église de France représentée par la Conférence des Evêques de France et l’Œuvre d’Orient.
Pour plus de précisions, lisez le Dépliant explicatif
Si vous souhaitez les aider, cliquez sur le Bulletin de don
N’hésitez pas en en parler dans vos communautés. Aidons ces jeunes à faire revivre leur pays!
Retour de la délégation d’Irak
La délégation d’Irak menée par Mgr Pontier est rentrée jeudi dernier, 28 avril 2016.
Si vous les avez ratées, voici quelques émissions de radio, ou en tout cas le récit du voyage.
Le reportage de KTO est en ligne.
Cop21… Bilan et analyse
Au Bourget, en Seine st Denis, du 30 novembre au 11 décembre 2015 se sont réunies les délégations de 195 Etats, des membres de la société civile – entreprises, ONG, scientifiques, collectivités territoriales, populations autochtones mais aussi des religieux du monde entier. Ils ont adopté un accord universel sur la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique.
Elena Lasida, membre de Justice et Paix et d’Ecologie et Société à la Conférence des évêques de France présente une première évaluation sur ses principaux atouts, limites et promesses, mise en écho avec la foi chrétienne.
Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre, Président du Conseil Famille et Société, relit la mobilisation des religions et particulièrement de l’Eglise catholique à l’occasion de la COP21 à Paris. Il salue notamment une « belle expérience œcuménique ». Découvrir son analyse en cliquant ici.
Jubilé de la Miséricorde
Le Jubilé de la Miséricorde a débuté le 8 décembre 2015, jour de la fête de l’Immaculée Conception avec l’ouverture des portes de la Miséricorde à Rome, puis dans les diocèses le 13 décembre.
Il s’est terminé le dimanche 20 novembre 2016.
« Ressentir de la miséricorde, ce mot change tout. C’est le mieux que nous pouvons ressentir : cela change le monde. Un peu de miséricorde fait en sorte que le monde soit moins froid et plus juste. Nous avons besoin de comprendre bien cette miséricorde de Dieu, ce Père miséricordieux qui est tellement patient ». Pape François, Angélus du 17 mars 2013
la Conférence des évêques de France propose une plate-forme misericorde.catholique.fr.
Cet espace se veut une invitation à comprendre le sens du Jubilé et à entrer dans une démarche de miséricorde. Il donne accès aux multiples propositions portées par les services de la CEF, diocèses, congrégations…
– des questions réponses pour comprendre le sens du Jubilé et de la Miséricorde,
– des éclairages d’évêques pour partager leur invitation à vivre le Jubilé,
– une carte interactive recensant les portes saintes dans tous les diocèses de France,
– un agenda recensant les temps forts de l’année jubilaire,
– des reportages sur les temps forts du Jubilé,
– des portraits de figures de miséricorde,
– une sélection de ressources et de vidéos proposés par les services de la Conférence des évêques et par les diocèses.
Miséricorde et communication
La 50ème Journée mondiale de la communication aura lieu ce dimanche 8 mai sur le thème « Communication et miséricorde : une rencontre féconde » choisi par le Pape François .
La direction de la communication de la CEF a lancé le lundi 2 mai l’opération « Toile de miséricorde » présentée par un Communiqué avec les liens vers l’éditorial de Mgr Turini, Pdt du Conseil de la communication Conseil, les dix commandements du chrétien sur les réseaux sociaux écrits pas des jeunes du MEJ de Rennes, les premiers billets de blogueurs diffusés jour après jour sur eglise.catholique.fr et un film « Communication et Miséricorde »réalisé à cette occasion.
Elle est heureuse de vous partager ce projet et cet appel à communiquer avec Miséricorde, particulièrement sur les réseaux sociaux.
Pour aller plus loin :
1/ Visitez différents sites de la CEF :
– Le blog Jeunes Cathos :
Le pape François a invité les jeunes à choisir des œuvres de miséricorde à mettre en pratique chaque mois jusqu’aux JMJ. Ce blog relaye tout au long de l’année jubilaire ces initiatives de jeunes et différents billets ou témoignages sur le thème de la miséricorde.
– Le site des Acteurs en pastorale des jeunes et des vocations :
Recension de ressources pédagogiques autour du thème de la miséricorde pour se former et animer des réunions avec les jeunes.
– Le Portail de la Liturgie Catholique :
Offre un ensemble de ressources pour redécouvrir, approfondir la notion de miséricorde capitale pour notre foi, pour expérimenter que la miséricorde est appelée à habiter toute notre vie, pour laisser Dieu ouvrir notre cœur à sa miséricorde.
– Le site Narthex (Art sacré, patrimoine, création) : A l’occasion de cette Année Sainte extraordinaire, Narthex a souhaité, à sa manière, célébrer l’ouverture du Jubilé en vous présentant une oeuvre de Brueghel Le Jeune illustrant les 7 œuvres de Miséricorde.
2/ Avec Taizé, Le courage de la Miséricorde
Quand la tempête se déchaîne, une maison fondée sur le roc tient bon (Matthieu 7, 24-25). Nous voudrions construire nos vies sur les paroles du Christ – alors notre roc sera fait de quelques réalités d’Évangile fondamentales, accessibles à tous : joie – simplicité – miséricorde… Au cours des trois années qui viennent, ces trois mots accompagneront notre marche. En 2016, nous commençons par la miséricorde, dans le même esprit que l’année de la miséricorde lancée par le pape François.
L’Évangile nous appelle à témoigner de la compassion de Dieu. Voici cinq propositions pour éveiller en nous le courage de la miséricorde.
fr. Alois
3/ Vidéos Le Jour du Seigneur
Le Jour du Seigneur vit avec vous cette année de la Miséricorde sur le web et à l’antenne.
Chers amis des Communautés catholiques francophones dans le monde (CCFM),
toutes les initiatives proposées dans vos paroisses pour vivre pleinement ce jubilé sont bienvenues pour les partager sur notre site… bon chemin de Miséricorde !
Comment vivre l’année du Jubilé de la Miséricorde à …
Oran, cathédrale Sainte-Marie.
Dans le bulletin diocésain d’Oran, « LE LIEN » n°398 de novembre-décembre 2015, Monseigneur Jean-Paul Vesco propose trois axes pour vivre cette année jubilaire : célébrer, méditer (ou approfondir) et témoigner.
Célébrer la miséricorde de Dieu
L’ouverture de la Porte jubilaire : Vue la taille géographique du Diocèse, il n’est pas facile d’associer plusieurs paroisses à la même célébration de l’ouverture et du franchissement de la Porte Jubilaire. Mais en même temps la cathédrale est le signe de l’unité dans un diocèse. Pour signifier cela, une Porte Sainte a été ouverte dans l’église cathédrale d’Oran le vendredi 11 novembre 2015 (la porte qui donne sur la tombe de Pierre Claverie)…
Méditer sur la miséricorde de Dieu
Lors des temps ordinaires de cette année jubilaire, nous méditerons davantage l’Évangile selon St Luc. Cet Évangile nous propose plusieurs textes qui nous parlent de l’attitude de notre Dieu qui pardonne sans compter : la parabole de la brebis perdue, la parabole de la drachme perdue, la parabole de l’enfant prodigue, la rencontre entre Jésus et Zachée…
Témoigner de la miséricorde de Dieu
« La miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie » nous dit le Pape François dans sa Bulle. On le voit bien. La fécondité de cette année jubilaire se situe dans notre conversion profonde à l’amour miséricordieux de Dieu. Alors comment nos vies, nos communautés, notre Diocèse sont des instances qui révèlent au monde que la miséricorde de Dieu n’est pas un vain mot ? Croyons-nous que l’Amour de Jésus Christ est vainqueur de « toutes les ombres de la mort » ? Comment, nous acceptons de vivre en conséquence ? Comment, nous les baptisés, nous assumons en Algérie notre titre de « missionnaires de la Miséricorde » que nous confère le Pape François ?
Une porte de la miséricorde en prison
Le Père Thierry Becker explique également une initiative pleine de miséricorde et d’espérance : “J’avais raconté aux prisonniers- ils sont entre 25 et 30 – la célébration d’ouverture de la Porte de la miséricorde à la cathédrale (nous commençons toujours notre rencontre par un échange de nouvelles) et je leur avais dit leur place dans la lettre du Pape”…
En savoir plus en cliquant le document suivant
Rome, Saint-Louis des Français,
Les jeudis de la Miséricorde :
Chaque jeudi soir, à partir de l’ouverture de l’Année jubilaire par le Pape François, une veillée de prière et de réconciliation a été proposée aux pèlerins français et francophones à Rome. Elle comportait trois éléments :
– Une contemplation des tableaux du Caravage (en particulier la Vocation de saint Matthieu), dont on sait l’importance pour la vocation du Pape François, et comment, jusqu’en la devise, du pape cela renvoie à la miséricorde de Dieu : « choisissant et faisant miséricorde »).
– Une alternance de chants, de textes à méditer, et de temps de prière silencieuse ou accompagnée (en particulier avec un moment d’adoration eucharistique)
– La possibilité pour celles et ceux qui le désirent de se confesser, auprès de prêtres disponibles pendant tout le temps de la veillée, ce qui est l’un des moments constitutifs de la démarche jubilaire.
Ces veillées ont rencontré un grand succès. En particulier en avril et mai, l’église était pleine. Cela reprendra à partir du mois d’octobre, et se poursuivra au-delà de l’Année Jubilaire.
Une autre initiative a complété ces veillées : le dimanche matin, juste avant la messe, une visite spirituelle des tableaux du Caravage, présentés également avec une méditation sur la miséricorde.
Tokyo
le dimanche 12 juin 2016, la CCF de Tokyo organise une journée conviviale et fraternelle pour se retrouver et clôturer l’année.
En cette année de la Miséricorde, les paroissiens se retrouveront pour aller à la rencontre de leurs frères dans le besoin (Les sans abris chez les Frères de la Charité) et vivre une opportunité unique de passer la Porte Sainte de la Cathédrale de Tokyo.
Pour vous inscrire à cette sortie, merci d’écrire à cathostokyo@yahoo.fr.
Vienne
Le vendredi 10 juin 2016, la paroisse catholique francophone de Vienne organise une vente de vêtements d’enfant 0-16 ans.
L’argent récolté par cette vente aidera des SDF viennois à partir en pèlerinage à Rome pour aller voir le Pape François en septembre/octobre 2016 avec l’association Fratello.
Contact : secretariat@ccfv.at
Phnom Penh
La CCF propose quelques synonymes pour évoquer concrètement l’année de la Miséricorde : tendresse, bienveillance, proximité, bonté, pardon…
Au Cambodge, Monseigneur Olivier nous invite à entrer dans cette année de la Miséricorde :
“… I will open the DOOR OF MERCY for the Extraordinary Jubilee of Mercy :
THURSDAY 10 DECEMBER 2015, 9am – Phnom Penh Thmey
Each pastoral center, diocesan office, congregation, catholic NGO, lay movements, foreigners community is invited to join this important event for the Church and the world…”
Shanghai
Voici une prière transmise par la CCF :
La Miséricorde se manifeste à nous
Si notre plus grand besoin avait été la formation,
Dieu nous aurait envoyé un enseignant.
Si notre plus grand besoin avait été la technologie,
Dieu nous aurait envoyé un ingénieur.
Si notre plus grand besoin avait été l’argent, Dieu nous aurait envoyé un banquier.
Si notre plus grand besoin avait été le plaisir, Dieu nous aurait envoyé un comédien.
Si notre plus grand besoin avait été la santé, Dieu nous aurait envoyé un médecin.
Mais notre plus grand besoin était le pardon, Alors Dieu nous a envoyé un Sauveur.
Bilan de l’année de la Miséricorde à….
La Communauté catholique francophone de Tokyo a clôturé l’Année de la Miséricorde ce dimanche 20 novembre 2016 en la Chapelle de l’Université du Sacré-Coeur (4-3-1 Hiroo, Shibuya-ku, Tokyo, Japon) au cours de la messe dominicale. Lors de cette célébration…. lire la suite.
Rome
“Le Jubilé est terminé mais la miséricorde demeure”, Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation.
Attentats de Paris du 13 novembre 2015
En solidarité avec toutes les familles victimes des attentats de Paris et ailleurs dans le monde, nous leur adressons nos ardentes prières pour trouver le réconfort nécessaire pour surmonter leur deuil, leurs blessures, leur traumatisme et pour garder espoir en un monde de paix et d’unité. Les communautés catholiques francophones du monde entier se sont fortement mobilisées pour s’unir à cette grande communion de prière au-delà des frontières. Tous les messages de sympathie et témoignages de solidarité qui nous ont été partagés appelaient les membres de chaque communauté, « par leur prière, leurs paroles et leurs actes à être artisans de paix, d’unité et témoins de l’Espérance », comme nous y invitait également Mgr Georges Pontier, Président de la CEF, dans sa déclaration du 14 novembre dernier. « Nous le savons, le mal n’aura pas le dernier mot ».
Partageons ensemble quelques témoignages de solidarité vécus dans les communautés catholiques francophones (CCF) de par le monde :
La prochaine messe sera célébrée en mémoire des victimes des attentats de Paris dimanche 6 décembre à 11h en l’Eglise de Milltown Institute of Theology & Philosophy Sandford Road Dublin 6
D’autre part, le Père Harper propose à chacun de participer à une célébration œcuménique qui se déroulera le dimanche 13 décembre à 15h en l’Eglise de Donnybrook en mémoire des victimes des attentats de Paris, en présence de S.E Jean-Pierre Thébault, Ambassadeur de France, H.E The Most Rev Charles Brown, Nonce apostolique, et Mgr Michael Jackson, Archevêque anglican de Dublin.
C’est avec beaucoup de tristesse et une grande émotion que j’écris ce petit mot après l’horrible attentat terroriste à Paris. Je suis le curé d’une paroisse qui est le centre de l’église francophone à New-York, alors je souffre avec mes paroissiens, mes étudiants et mes amis en France. J’envoie mes condoléances les plus attristées et mes sentiments de solidarité et de compassion. Je demande le bienfait des bénédictions divines sur les familles éprouvées et sur tous les Français.
Mgr. John N. Paddack, Curé
Doyen de West Manhattan
Comme les mots nous manquent pour exprimer notre grande peine et solidarité dans ces moments de grande tristesse, je vous envoie une petite image. En union de prières.
Une bénévole de Saint Agnès de Brooklyn
En appui à la recherche de la paix, du dialogue et de la fraternité, je vous invite à visiter www.brooklynprays4france.wordpress.com, notre petit blog spontané qui vise à capter en image les témoignages d’amitié de Brooklyn à la France.
A la suite des événements tragiques de Paris du 13 novembre dernier, une veillée de prière a eu lieu le lundi 16 novembre à la cathédrale de Hong Kong. Elle fut présidée par le cardinal Tong en présence de plusieurs centaines de personnes. Les chinois de Hong Kong, nombreux, s’y sont joints, déjà pour la prière du chapelet organisée par la paroisse chinoise de la cathédrale à 19h30 qui a précédé la veillée de 20 h. La présence du nouveau consul de France a symboliquement uni le rassemblement, sur la place de Tamar, organisé par le consulat juste avant. Le rassemblement républicain s’est terminé par le chant de la Marseillaise et l’annonce par le consul lui-même de la veillée de prière dans la cathédrale.
Au cours de la célébration dans l’église mère du diocèse de Hong Kong, deux gestes symboliques ont été déployés. Chaque participant pouvait s’exprimer en écrivant un texte sous forme de prière ou autre et le déposer dans une corbeille disposée au pied de l’autel. Le second geste consistait à déposer une bougie, allumée au cierge pascal, sur le drap tricolore qui, partant du cierge pascal, reposait devant l’autel. La foi chrétienne nous pousse à vivre dans la maîtrise de la haine et de la violence d’une part et dans la propagation d’un esprit de paix d’autre part comme l’a écrit quelqu’un lors de la
veillée : “Pour la paix dans le monde Seigneur, sans frontière, sans distinction, aimons nous les uns les autres”.
Beaucoup d’émotion, très fortement partagée entre les Français et les Chinois, dont l’empathie a surpris plus d’un Français présent.
P. Rémy
Ancien aumônier de la paroisse francophone de Vienne en Autriche, le Père Gaby Geagea adresse un témoignage de solidarité à l’aumônier et aux paroissiens de la paroisse francophone de Francfort, appartenant au même diocèse.
Très cher Slawek,
Très chers paroissiens,
13-14 Novembre 2015, encore une fois le terrorisme frappe la nation qui a un pacte mille fois séculaire, entre sa force et la liberté du monde. Que ça tombe au moment où la France et l’Allemagne célèbrent leur amitié par un match de football, est un signe que ces deux grandes nations sont désormais étroitement liés l’une à l’autre et qu’elles sont vouées à la même confrontation!
Les images que font circuler les médias montre l’atrocité que nous objectons viscéralement. Ça réveille en nous une volonté déterminée pour faire face ensemble à ce fléau, pourtant “anonyme” et invisible, mais qu’il faut confronter à tout prix.
Puisse Dieu nous envoyer des politiques audacieux et éclairés en ces moments obscurs. Puisse la grâce du Christ, vainqueur du Mal, nous porter pour agir en église qui ne doit cesser de militer en faveur d’une Europe fidèle à ses racines chrétiennes.
Au nom de tous les aumôniers des catholiques d’autres langues maternelles à l’évêché de Limbourg, je te fais part, et particulièrement tes paroissiens, de notre solidarité, de nos prières et de notre communion à vos traumatismes.
Je confie la Vierge Marie cette Europe qui restera toujours, et nous devons y contribuer, le fief des valeurs chrétiennes!
En communion de prière,
Prior Gaby Geagea c.m.l
Des événements dramatiques viennent de frapper notre pays. Beaucoup se demandent ce que nous devons faire. D’abord, ne pas avoir peur. Ensuite, être uni dans la prière, dans le soutien, dans la dignité.
- Pour cela, la messe de ce dimanche 15 novembre à 11h00 sera célébrée pour toutes les victimes de ces attentats barbares.
- En accord avec l’Ambassade, nous avons décidé de maintenir la kermesse. L’annuler serait montrer qu’ils sont plus forts que nous, que la haine est plus forte que l’amour. À nous tous maintenant de nous montrer solidaires, sereins et dignes.
- Vivre autrement ce temps communautaire…
- Ainsi, après la proclamation de l’évangile, nous vivrons une minute de silence.
- Ensuite, nous donnerons à ce temps qui devait être festif un sens plus grâce : une communauté qui se réunit dans la foi, par solidarité, par amour, dans le courage.
- Nous vous invitons à venir avec des fleurs et des bougies qui seront déposées sur les marches de notre église.
- Nous vivrons ce repas et ce temps comme une véritable communion spirituelle avec notre pays, avec les victimes, dans la gravité et la sérénité.
- Croyez-moi, la décision ne fut pas facile à prendre, et je l’assume comme Pasteur de cette communauté. Qu’elle soit le signe de la communion des saints que nous professons chaque dimanche.
- Lundi à 12h00, en notre église, une minute de silence sera observée, comme partout en France.
Témoignons de notre foi, de notre union, de notre force face à la peur et au drame, de notre prière, de notre solidarité. La France est en deuil, la Paix est en deuil. Soyons des instruments de paix par notre présence.
Si vous le pouvez, venez allumer une bougie sur les marches de notre église.
Elle sera ouverte une partie de cette nuit du 14 novembre si vous désirez y prier.
“Là où il y a la haine, que nous mettions l’amour”.
P. Olivier, le 14 novembre 2015
La communauté catholique francophone de Los Angeles et Orange County désire manifester sa profonde émotion après les attentats qui ont frappés la France vendredi 13 octobre et qui touchent le monde entier.
Nous sommes choqués par ces actes abominables, irresponsables et inhumains qui n’ont pas d’explication, ni de justification. Notre communauté est toujours attachée et fière de suivre les valeurs de Fraternité, Egalité et Liberté qui caractérisent notre pays. Voilà pourquoi nous avons invité tous les hommes et les femmes de bonne volonté qui désiraient s’unir à nous à une messe le dimanche 15 novembre à 10h30 en l’église Saint Sébastien. Nous avons rendu hommage aux victimes et aux familles qui ont été touchées par cette terrible épreuve. Que vous soyez catholique, chrétien d’une autre confession, croyant ou pas, nous vous invitons à vous unir à notre communauté pour exprimer notre indignation, notre désir de travailler pour la paix et pour le respect d’autrui et pour manifester notre solidarité avec les victimes et leurs familles.
Le P. Germán Sánchez et le Conseil Pastoral.
Suite aux attentats à Paris et à Saint Denis, Mgr Carlos Osoro, archevêque de Madrid, a célébré une messe le mercredi 18 novembre à 20h à la cathédrale de la Almudena.
Notre pays a été frappé Vendredi 13 Novembre 2015 au soir avec une sauvagerie et une intensité particulière.
Après l´attentat à Beyrouth et tant d´autres au long de ces derniers mois, notre pays connait à nouveau la douleur du deuil et doit faire face avec détermination à la barbarie propagée par des groupes de d’islamistes fanatiques.
Nous sommes invités à prier pour ceux et celles qui ont été sauvagement assassinés, pour les blessés, pour leurs familles endeuillées et leurs proches, pour ceux qui s´activent à venir à leur secours, pour les forces de l´ordre exposées à une redoutable tension. Prions également pour nos gouvernants afin qu´ils défendent avec force et intelligence les personnes appartenant à la nation française, sa culture, son identité dont la foi chrétienne est une source d´inspiration essentielle et irremplaçable. Ne nous cachons pas ! Vivons paisiblement mais ouvertement les valeurs et la foi qui nous sont chères. Prions pour notre pays la France, que Dieu nous garde en ces temps difficiles afin que nous demeurions dans
l´unité et la paix des cœurs dans le souci de préserver la cohésion sociale.
Face à la violence des hommes, prions pour la grâce d´un cœur ferme et sans haine aveugle, d´un cœur intelligent et tempérant qui jamais ne doit désespérer de la paix, si on construit la justice.
Afin de joindre nos prières, vous êtes invités :
Ce samedi 21 Novembre 2015 à la fête du Patron du Diocèse Friesing – München
pour la Grand-messe à 10h à Cathédrale Sainte-Marie et Saint-Corbinien de Freising
Cette messe sera célébrée sous la présidence de son Eminence le cardinal R. Marx en l´honneur du saint Corbinien, ermite (VII-VIII siècle) originaire d´Arpajon (Sud de Paris) qui, à l´initiative du pape de l´époque, s´établit à Freising pour évangéliser la population en Bavière.
Cette grand-messe pontificale en l´honneur du saint et en présence des représentants du diocèse d´Evry est un occasion de marquer notre amitié franco-allemande en ces temps où la solidarité est plus que jamais nécessaires.
P. Marc, le 19 novembre 2015
A la suite des événements tragiques qui ont eu lieu à Paris, la communauté catholique francophone a organisé, à l’initiative du Père Olivier Schmitthaeusler, évêque de Phnom Penh, une veillée de prière et de recueillement à la paroisse Saint Joseph le mercredi 18 novembre 2015 à 18.30 « pour prier en mémoire des victimes des attentats terroristes qui ont ensanglantés Paris vendredi 13 novembre mais aussi pour demander le réconfort pour les familles, les blessés et les témoins traumatisés.
Ensemble invoquons, Notre Dame du Mékong Reine de la Paix pour que la paix et la fraternité adviennent.
Nous assurons nos amis français de notre prière et de notre proximité. +Olivier Schmitthaeusler »
Au nom de la Communauté Catholique Francophone de Varsovie, nous tenions à vous témoigner notre amitié au lendemain des attentats qui ont lourdement endeuillé Paris.
Ce soir à 18 h, nous organisons un rassemblement à la paroisse pour nous recueillir et prière ensemble en communion avec les victimes et leur famille.
Fraternellement,
Les coordinateurs, le 14 novembre 2015.
Pour prier après les attentats :
– Seigneur, désarme-les. Et désarme-nous.
Prière pour la paix dans l’esprit de Tibhirine, rédigée par frère Dominique Motte, du Couvent des Dominicains de Lille, suite aux attentats de Paris (13 novembre 2015).
– Prière à la Vierge Marie.
Prière de Mgr Aupetit, évêque de Nanterre, suite aux attentats de Paris, le 13 novembre 2015.
– Prière au cœur de la violence.
Prière du Père Tardivy, o.p. Jérusalem
– Dieu fort qui détestes la guerre
Prière lue après les attentats de Paris (13 novembre 2015), lors de rassemblements de prière pour les victimes et pour la paix, à Bonsecours et à Dieppe, dimanche 15 novembre.
– Dieu de miséricorde
Prière du père Christian Delorme parue dans Pèlerin n°6938, du 19 novembre 2015
Attentats : Prier et trouver les mots avec les enfants et les jeunes
Comment trouver les mots pour expliquer aux enfants ces attentats du vendredi 13 novembre 2015 ? Comment aider les catéchistes qui vont être confrontés à des questions ? C’est pour répondre à ce qui pourrait surgir en catéchèse, que nous vous proposons ici des pistes pour vous-mêmes, adultes en responsabilité catéchétique, pour les enfants et les adolescents également. Prier, consoler, partager.
Contexte et enjeux de la 2ème assemblée du Synode pour la famille
Le rapport final, La Croix – La Documentation catholique
Vidéo : L’Eglise en dialogue
En lien avec le blog Jeunes cathos, Oranne de Mautort, directrice adjointe du service national Famille et Société à la Conférence des évêques de France, met en perspective le contexte et les enjeux de la 2ème assemblée du Synode pour la famille. https://blog.jeunes-cathos.fr/
Prière pour le Synode sur la famille
Les cloches ont sonné le 15 août pour les chrétiens d’Orient
En ce 15 août à midi, 73 diocèses de France, 23 abbayes et sanctuaires et 26 diocèses dans 13 pays étrangers sur 3 continents ont fait résonner les cloches pour transmettre un même message d’espoir aux chrétiens d’Orient persécutés ou ayant fui devant le groupe État islamique.
A cette occasion, il peut être bon de relire la lettre que le pape François leur adressait le 23 décembre 2014. À la veille de Noël, le Souverain Pontife souhaitait manifester son soutien à l’égard de communautés très éprouvées, en particulier par les exactions de l’organisation État islamique. Il y livre un vibrant plaidoyer pour le dialogue interreligieux:
LETTRE du PAPE FRANCOIS AUX CHRETIENS D’ORIENT
Chers frères et sœurs,
« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toute notre tribulation, afin que, par la consolation que nous-mêmes recevons de Dieu, nous puissions consoler les autres en quelque tribulation que ce soit » (2 Co 1, 3-4).
Ces paroles de l’apôtre Paul me sont venues à l’esprit quand j’ai pensé à vous écrire, frères chrétiens du Moyen-Orient. Je le fais à l’approche de Noël, sachant que pour beaucoup d’entre vous, aux chants de Noël se mêleront les larmes et les soupirs. Cependant, la naissance du Fils de Dieu dans notre chair humaine est un ineffable mystère de consolation : «La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, s’est manifestée » (Tt 2, 11).
L’affliction et la tribulation n’ont malheureusement pas manqué dans un passé même récent du Moyen-Orient. Elles se sont aggravées ces derniers mois à cause des conflits qui tourmentent la région, mais surtout du fait d’une plus récente et préoccupante organisation terroriste, de dimensions autrefois inimaginables, qui commet toutes sortes d’abus et de pratiques indignes de l’homme, en frappant de manière particulière certains d’entre vous qui ont été chassés de façon brutale de leurs propres terres, où les chrétiens sont présents depuis les temps apostoliques.
En m’adressant à vous, je ne peux pas oublier non plus d’autres groupes religieux et ethniques qui subissent également la persécution et les conséquences de ces conflits. Je suis quotidiennement les nouvelles de l’immense souffrance de beaucoup de personnes au Moyen-Orient. Je pense spécialement aux enfants, aux mères, aux personnes âgées, aux personnes déplacées et aux réfugiés, à tous ceux qui souffrent de la faim, à ceux qui doivent affronter la rigueur de l’hiver sans un toit sous lequel se protéger. Cette souffrance crie vers Dieu et fait appel à l’engagement de tous, à travers la prière et toutes sortes d’initiatives. A tous, je veux exprimer ma proximité et ma solidarité ainsi que celles de l’Église, et offrir une parole de consolation et d’espérance.
Chers frères et sœurs, qui avec courage rendez témoignage à Jésus en votre terre bénie par le Seigneur, notre consolation et notre espérance c’est le Christ lui-même. Je vous encourage donc à rester attachés à Lui, comme les sarments à la vigne, certains que ni la tribulation, ni l’angoisse, ni la persécution ne peuvent vous séparer de Lui (cf. Rm 8, 35). Puisse l’épreuve que vous traversez fortifier la foi et la fidélité de vous tous !
Je prie pour que vous puissiez vivre la communion fraternelle à l’exemple de la première communauté de Jérusalem. L’unité voulue par notre Seigneur est plus que jamais nécessaire en ces moments difficiles ; c’est un don de Dieu qui interpelle notre liberté et attend notre réponse. Que la Parole de Dieu, les Sacrements, la prière et la fraternité nourrissent et renouvellent continuellement vos communautés.
La situation dans laquelle vous vivez est un appel fort à la sainteté de vie, comme l’attestent saints et martyrs de toute appartenance ecclésiale. Je me souviens avec affection et vénération des Pasteurs et des fidèles auxquels, ces derniers temps, a été demandé le sacrifice de la vie, souvent pour le seul fait d’être chrétiens. Je pense aussi aux personnes séquestrées, parmi elles des Évêques orthodoxes et des prêtres de divers rites. Puissent-ils retourner bientôt sains et saufs dans leurs maisons et dans leurs communautés. Je demande à Dieu que tant de souffrance unie à la croix du Seigneur donne de bons fruits pour l’Église et pour les peuples du Moyen-Orient.
Au milieu des inimitiés et des conflits, la communion vécue entre vous en fraternité et simplicité est signe du Royaume de Dieu. Je suis heureux des bonnes relations et de la collaboration entre les Patriarches des Églises Orientales catholiques et ceux des Églises Orthodoxes ; comme aussi entre les fidèles des diverses Églises. Les souffrances endurées par les chrétiens apportent une contribution inestimable à la cause de l’unité. C’est l’œcuménisme du sang, qui demande un abandon confiant à l’action de l’Esprit Saint.
Puissiez-vous toujours rendre témoignage à Jésus à travers les difficultés ! Votre présence même est précieuse pour le Moyen-Orient. Vous êtes un petit troupeau, mais avec une grande responsabilité en cette terre, où est né et où s’est répandu le christianisme. Vous êtes comme le levain dans la pâte. Avant même beaucoup d’œuvres de l’Église dans les domaines éducatif, sanitaire ou d’assistance, appréciées par tous, la richesse la plus grande pour la région, ce sont les chrétiens, c’est vous. Merci de votre persévérance !
Votre effort pour collaborer avec des personnes d’autres religions, avec les juifs et avec les musulmans, est un autre signe du Royaume de Dieu. Le dialogue interreligieux est d’autant plus nécessaire que la situation est plus difficile. Il n’y a pas d’autre voie. Le dialogue fondé sur une attitude d’ouverture, dans la vérité et dans l’amour, est aussi le meilleur antidote à la tentation du fondamentalisme religieux, qui est une menace pour les croyants de toutes les religions. Le dialogue est en même temps un service à la justice et une condition nécessaire pour la paix tant désirée.
La plupart d’entre vous vit dans un milieu à majorité musulmane. Vous pouvez aider vos concitoyens musulmans à présenter avec discernement une image plus authentique de l’Islam, comme le veulent beaucoup d’entre eux, lesquels répètent que l’Islam est une religion de paix qui peut s’accommoder du respect des droits humains et favoriser la cohabitation entre tous. Ce sera un bien pour eux et pour la société tout entière. La situation dramatique que vivent nos frères chrétiens en Irak, mais aussi les yazidis et les membres d’autres communautés religieuses et ethniques, exige une prise de position claire et courageuse de la part de tous les responsables religieux, pour condamner de façon unanime et sans aucune ambigüité ces crimes et dénoncer la pratique d’invoquer la religion pour les justifier.
Bien-aimés, presque tous, vous êtes des citoyens natifs de vos pays et vous avez pour cela le devoir et le droit de participer pleinement à la vie et à la croissance de votre nation. Dans la région, vous êtes appelés à être artisans de paix, de réconciliation et de développement, à promouvoir le dialogue, à construire des ponts, selon l’esprit des Béatitudes (cf. Mt 5, 3-12), à proclamer l’Évangile de la paix, ouverts à une collaboration avec toutes les autorités nationales et internationales.
Je désire vous exprimer de manière particulière mon estime et ma gratitude, très chers frères Patriarches, Évêques, Prêtres, Religieux et sœurs Religieuses, qui accompagnez avec sollicitude le chemin de vos communautés. Comme elle est précieuse la présence et l’activité de celui qui s’est consacré totalement au Seigneur et le sert dans les frères, surtout les plus nécessiteux, en témoignant sa grandeur et son amour infini ! Comme elle est importante la présence des Pasteurs aux côtés de leur troupeau, surtout dans les moments de difficultés !
A vous, jeunes, j’envoie une accolade paternelle. Je prie pour votre foi, pour votre croissance humaine et chrétienne, et pour que vos meilleurs projets puissent se réaliser. Et je vous le répète : « N’ayez pas peur ni honte d’être chrétiens. La relation avec Jésus vous rendra disponibles pour collaborer sans réserve avec vos concitoyens, quelle que soit leur appartenance religieuse » (Exhort. ap. Ecclesia in Medio Oriente, n. 63).
A vous, personnes âgées, je fais parvenir mes sentiments d’estime. Vous êtes la mémoire de vos peuples ; je souhaite que cette mémoire soit semence de croissance pour les nouvelles générations.
Je voudrais encourager tous ceux d’entre vous qui œuvrent dans les domaines très importants de la charité et de l’éducation. J’admire le travail que vous faites, spécialement à travers les Caritas et avec l’aide des organisations caritatives catholiques de divers pays, en aidant chacun sans préférence. A travers le témoignage de la charité, vous offrez le soutien le plus valable à la vie sociale et vous contribuez aussi à la paix dont la région a faim comme de pain. Mais aussi, dans le domaine de l’éducation l’avenir de la société est en jeu. Comme l’éducation à la culture de la rencontre, au respect de la dignité de la personne et au respect de la valeur absolue de chaque être humain est importante !
Bien-aimés, même si vous êtes peu numériquement, vous êtes protagonistes de la vie de l’Église et des pays dans lesquels vous vivez. Toute l’Église vous est proche et vous soutient, avec grande affection et estime pour vos communautés et votre mission. Nous continuerons à vous aider par la prière et avec les autres moyens disponibles.
En même temps, je continue à exhorter la communauté internationale à répondre à vos besoins et à ceux des autres minorités qui souffrent ; en premier lieu, en promouvant la paix à travers la négociation et le travail diplomatique, en cherchant à contenir et arrêter le plus tôt possible la violence qui a causé déjà trop de dégâts. Je réitère la plus ferme condamnation des trafics d’armes. Nous avons plutôt besoin de projets et d’initiatives de paix, pour promouvoir une solution globale aux problèmes de la région. Pendant combien de temps le Moyen-Orient devra-t-il encore souffrir à cause du manque de paix ? Nous ne pouvons pas nous résigner aux conflits comme si un changement n’était pas possible ! Dans le sillage de mon pèlerinage en Terre Sainte et de la rencontre de prière qui s’en est suivie, au Vatican, avec les Présidents israélien et palestinien, je vous invite à continuer de prier pour la paix au Moyen-Orient. Que celui qui a été contraint à laisser ses propres terres, puisse y retourner et y vivre dans la dignité et dans la sécurité. Puisse l’assistance humanitaire s’accroître, en mettant toujours au centre le bien de la personne et de chaque pays dans le respect de sa propre identité, sans faire passer avant d’autres intérêts. Que l’Église tout entière et la communauté internationale deviennent toujours plus conscientes de l’importance de votre présence dans la région.
Chères sœurs et chers frères chrétiens du Moyen-Orient, vous avez une grande responsabilité et vous n’êtes pas seuls à l’affronter. C’est pourquoi, j’ai voulu vous écrire pour vous encourager et pour vous dire combien votre présence et votre mission sont précieuses en cette terre bénie par le Seigneur. Votre témoignage me fait beaucoup de bien. Merci ! Chaque jour, je prie pour vous et à vos intentions. Je vous remercie parce que je sais que, dans vos souffrances, vous priez pour moi et pour mon service de l’Église. J’espère beaucoup avoir la grâce de venir personnellement vous visiter et vous réconforter. Que la Vierge Marie, la Toute Sainte Mère de Dieu et notre Mère, vous accompagne et vous protège toujours par sa tendresse. A vous tous et à vos familles, j’envoie la Bénédiction Apostolique et je vous souhaite de vivre Noël dans l’amour et dans la paix du Christ Sauveur.
Du Vatican, le 21 décembre 2014
Franciscus