L’histoire commence à la veille de la Première Guerre mondiale, André, un jeune paysan, fait la connaissance de Cécile, une demoiselle de la bourgeoisie. Les deux jeunes gens sentent naître en eux de tendres sentiments malgré la distance sociale. C’est alors que la guerre éclate et qu’André est envoyé au front.

Dans l’enfer des tranchées, en proie à l’angoisse de la mort, il est proche de sombrer dans le désespoir. La prière du chapelet et la découverte de sainte Thérèse de Lisieux, l’amitié de ses frères d’armes et son amour pour Cécile suffiront-ils à le sauver ? Et elle qui, depuis l’arrière, participe à l’effort de guerre comme infirmière, se souviendra-t-elle de ce garçon si simple ?

Rencontrer le jeune auteur Louis Bouffard ne laisse pas indifférent. Un esprit vif, une plume engagée et une foi profonde définissent ce jeune homme de 23 ans, qui a perdu l’usage de ses membres, à cause d’une myopathie.  Un esprit vif, une plume engagée et une foi profonde définissent ce jeune homme de 23 ans, qui a perdu l’usage de ses membres, à cause d’une myopathie.

La première chose que l’on remarque en rencontrant Louis Bouffard, ce n’est pas son fauteuil mais la vivacité et la profondeur de son regard. Étudiant en licence de droit à la Sorbonne à Paris, Louis est féru d’histoire et surtout totalement habité par une foi puissante, qui l’aide au quotidien à porter des épreuves qu’un jeune homme de 23 ans ne devrait pas connaître. Une maladie de naissance tout d’abord, la myopathie de Duchenne, qui lui a fait perdre peu à peu l’usage de ses membres, « ce qui m’oblige à me déplacer en fauteuil électrique, depuis l’âge de mes 10 ans », indique-t-il pudiquement, le rendant totalement dépendant des autres pour tous les actes de la vie quotidienne. « Dieu m’a fait la grâce de pouvoir reconnaître et accepter ma dépendance totale », ajoute-t-il avec une véritable sérénité dans la voix.

Un tout premier roman historique et spirituel

Puis le deuil ensuite, avec la perte brutale de sa maman chérie, suite à une chute de cheval en avril 2021, laissant la fratrie de sept enfants, Louis est l’ainé, à la fois abasourdie et profondément unie dans l’Espérance. « Tous ensemble, mon père, mon frère et mes sœurs, nous restons dans l’Espérance de la savoir auprès de Dieu dont elle contemple la Face. Elle est toujours auprès de nous, et continue à veiller sur chacun ». Et au milieu de ces épreuves, l’écriture avec la sortie, le 24 août dernier, de son tout premier roman édité aux éditions Téqui, « une lueur dans les tranchées » dont Mgr Emmanuel Gobilliard, son oncle, a écrit la préface.

Ed. Téqui, aout 2022, 249p., 19€