Au cours de ces 24 derniers mois, nous avons découvert l’importance et les avantages des vidéoconférences qui ont facilité le dialogue et nous ont permis de ne pas perdre le contact pendant une période fortement marquée par l’isolement, l’immobilité et la distance. Dans le cas du réseau des CCFM, les vidéoconférences sont en train de transformer la façon dont nous coordonnons nos activités et resteront certainement un outil privilégié, même après la pandémie.
Cependant, aucune vidéoconférence ne peut surpasser une rencontre en présentiel, surtout si cette rencontre est fraternelle et conviviale. Ce fut le cas lors de ma visite à la communauté francophone de Lisbonne, où – après plusieurs échanges de courriels, de coups de téléphone et d’appels vidéo – j’ai enfin pu rencontrer les responsables de cette belle communauté, qui m’ont accueilli avec beaucoup de gentillesse, de joie et de disponibilité.
C’est le 5 décembre dernier que j’ai pu célébrer pour la première fois la Sainte Messe dans l’église de « São Luís dos Franceses » à Lisbonne et rencontrer les membres du Conseil Pastoral et du Conseil de Fabrique. Cette visite m’a permis de témoigner de l’affection des fidèles francophones pour leur aumônier, le père Benoît Jullien de Pommerol, dont ils se souviennent constamment dans leurs prières ; elle m’a également permis de remercier le père Mário Santos, pour la disponibilité à soutenir la communauté francophone ces derniers mois ; surtout, elle a été l’occasion de mieux comprendre la réalité de cette CCF : les défis qu’elle rencontre, les projets futurs, les besoins actuels.
Je ne peux que remercier cette communauté pour son accueil et souligner une petite curiosité : un prêtre portugais, au service de la Conférence des évêques de France, a été envoyé au Portugal pour visiter la CCF de Lisbonne. Vraiment, l’Église n’a pas de frontières et les liens franco-portugais sont un bon exemple d’amitié entre deux peuples !
Père Carlos Caetano, cs