Nous sommes tous témoins des progrès vertigineux que la science a faits ces dernières années.
Nous sommes tous heureux des progrès que la médecine a faits ces dernières années. Nous savons que maintenant nous pouvons compter sur des examens très sophistiqués pour découvrir et prévenir certaines maladies et sur de médicaments pour traiter des maladies qui étaient mortelles il y a quelques années.
Mais nous ne devons pas oublier que dans toutes ces recherches et progrès il faut qu’il y ait une éthique. Des règles qui obligent les chercheurs à ne pas dépasser certains limites et des lois qui permettent aux gouvernements de contrôler ce qui est proposé à la population.
Je ne vais pas entrer dans des détails mais je voudrais simplement rappeler quelques principes généraux utiles, nécessaires et indispensables pour que nos progrès ne débordent pas et se transforment en régressions ou en dangers pour l’humanité.
La première loi qui ne doit jamais être dérogée : Tu ne tueras pas.
Je crois que si nous voulons protéger l’humanité de toute dérive, nous devons tenir fermement ce principe, cette règle, cette loi. Tu ne tueras pas, dans aucune circonstance. Et cette loi doit être respectée par tous y compris par les États et par ceux et celles qui sont chargés d’administrer la justice. Tu ne tueras pas et tu dois surtout défendre la vie de tous les humains depuis le moment de la conception et jusqu’au moment de la mort naturelle. Les hôpitaux, les médecins et tous ceux et celles qui se sont engagés dans les services de la santé ont dans la société la mission de protéger la vie et non pas de la détruire, la faire disparaître ou de donner la mort.
Un autre principe qui me semble important est la recherche du bien commun.
Nous ne pouvons pas agir d’une manière égoïste si notre comportement nuit au bien-être d’autrui.
Dans tous les progrès et dans toutes les expérimentations ou règlementations de notre société, nous devons chercher à défendre les intérêts des plus petits, des plus faibles et de ceux et celles qui n’ont pas de voix. En faisant cela nous sommes en train de défendre toute l’humanité.
Quand on parle de faire naître un enfant qui aura deux pères ou deux mères nous sommes en train d’enlever à l’enfant le droit d’avoir une filiation paternelle et maternelle.
Il ne faut pas jouer avec les règles de la nature pour faire plaisir aux désirs de quelques uns. Il me semble qu’il faut être très conservateur dans ces domaines dans lesquels nous sommes en train de créer de nouvelles lois qui s’opposent aux lois de la nature.
La bioéthique exige réflexion, demande humilité pour écouter l’avis de spécialistes de différents domaines et demande beaucoup de prières pour découvrir ce que le Créateur a voulu et nous permet de faire aujourd’hui de sa création.
N’oublions pas que nous ne sommes pas les propriétaires de la planète, nous sommes ses administrateurs.
Bonne semaine.
P. Germán, Aumônier de la CCF de Los Angeles, le 8 novembre 2020
Lire aussi le message du P. Pascal Boidin, Aumônier de la CCF de Londres.